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Selon un communiqué de l’Association, rendu public, la ministre voilée s’est attaquée aux mouvements des droits de l’enfant et de la femme sur le viol et le mariage des mineures. Bassima Hakkaoui a accusé, lors de cette rencontre partisane, les associations féminines «d’exploiter le dossier des enfants violés à des fins politiques » Ce qui, pour la ministre pjdiste, a nui à l’image de notre pays à l’étranger.
Rétorquant à cette nouvelle fausse sortie des ministres islamistes du gouvernement, l’ONG rejette ces allégations et estime que ce discours nous renvoie vers les années de plomb. Un discours dont la priorité n’est pas l’intérêt du pays et des citoyens mais répond à un agenda dicté par l’étranger. Un discours figé qui reflète une mentalité sclérosée et qui ne croit pas au rôle prépondérant joué par la société civile.
Le communiqué ajoute que le respect et la crédibilité d’un gouvernement sont censés émaner des décisions prises par ce gouvernement pour promouvoir les libertés et prendre les mesures adéquates dans différents secteurs pour protéger les droits de tous les citoyens et en particulier les enfants. C’est la seule voie pour donner une image honorable et respectable à notre pays, ajoute le communiqué de la Fédération de la Ligue démocratique des droits de la femme. Et dire que cette déclaration aberrante a été faite un jour avant la présentation du rapport global du Maroc à Genève devant le Conseil des droits de l’Homme.
Au lieu de défendre les principes de la protection de la femme et de l’enfant stipulés dans la Constitution, Bassima Hakkaoui a préféré encore une fois gaffer en s’attaquant à des associations de défense des droits de l’Homme, de la femme et de l’enfant. C’est grave car au fond, c’est Madame Hakkaoui qui exploite son poste à des fins politiques.