-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Ils ont expliqué que la médiation de l’art est conçue comme un moyen de faire accéder le grand public à l’art en explicitant son sens par des apports extérieurs nécessaires à sa compréhension, ou pour éveiller la sensibilité du spectateur, relevant que l'art contemporain prend pleinement son sens dès lors que les spectateurs le comprennent en relation avec son contexte. Intervenant à cette occasion, M. Abdelhak a fait valoir que le Maroc contemporain connaît une vie artistique très riche et très diversifiée, notant que les musées jouent un rôle primordial dans la facilitation de la compréhension de l’art contemporain. L’art est un moteur de développement humain, a-t-il insisté, appelant dans ce sens les autorités à accorder davantage d’attention à l’art à travers la création de musées, la rénovation des musées existants et l’accompagnement des artistes marocains qui jouent, selon lui, le rôle d’ambassadeur de la culture marocaine à l’étranger.
Pour sa part, Mme Smires a mis l’accent sur le rôle de médiateur que jouent la Fondation nationale des musées et le Musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain pour faciliter la compréhension de l’art contemporain auprès du grand public. Après avoir exposé les actions et les efforts déployés par la Fondation ONA pour rapprocher le grand public de l’art contemporain et contribuer à la promotion de l’art et de la culture, elle a estimé que les Marocains peuvent aujourd’hui mieux comprendre l’art contemporain grâce aux moyens mis en place par l’Etat, notamment les musées, les politiques publiques tournées vers l'art et l'éducation artistique et l’accompagnement des artistes, entre autres.
La 3ème Biennale internationale d'art contemporain de Casablanca s’est ouverte vendredi avec la participation d’environ 140 artistes représentant les quatre coins du monde. Les œuvres des artistes prenant part à cette manifestation investissent dix lieux emblématiques de la métropole économique, dont la Médiathèque de la Fondation de la Mosquée Hassan II, l’arrondissement Sidi Moumen, l’ancienne Médina, l'Ecole supérieure des Beaux-Arts, constituant ainsi un carrefour naturel entre les cultures africaines, orientales et occidentales.
Selon les initiateurs, cet évènement, qui se poursuivra jusqu’au 23 octobre, constitue un espace d’échange, de dialogue, de partage et de rencontre entre les grands noms des arts plastiques venus de 61 pays et offre l’occasion au public marocain, notamment les personnes qui n’ont pas la possibilité de voyager à l’étranger, de découvrir l’art contemporain international à travers des expositions et des événements artistiques ouverts gratuitement aux visiteurs. Au programme de cet évènement de dix jours, placé sous le thème "We, the people", figurent des workshops et des tables-rondes visant à prolonger le dialogue entre le public et les artistes autour d’installations, photographies, vidéos, sculptures et tableaux qui démontrent la puissance de l’art contemporain comme outil de dialogue et de partage d’idées sous le signe du multiculturalisme.