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Captiver les tout-petits au théâtre, ce n'est pas facile. Iuliana Predut Nassef y arrive très bien. Sur scène, elle sait leur parler. Tout cela sur fond de marionnettes, contes revisités, et projections de chansons, d'ombres et de théâtre. Il s'agit de l'une des plus anciens professeurs à l'Institut supérieur d'Art dramatique et d'animation culturelle (ISADAC). Elle a une présence indiscutable dans la dramaturgie. Fin 2008, avec son mari, elle fonde une association nommée «Khayma» à but non lucratif. Peu de temps après, début 2009, elle réalise le rêve de sa vie : créer une troupe «Hajitkoum» composée de jeunes lauréats de l'ISADAC. Une équipe de comédiens bien soudée, sous le regard expérimenté de leur ancien professeur, développe ses prouesses pour permettre à leur petit public de passer un bon moment dans la détente. Avec sa troupe, elle monte sa pièce théâtrale intitulée «La lettre de Sara» Histoire multicolore, vivante et drôle qui nous fait découvrir d'étranges personnages venus du monde des rêves. La complicité constante avec le public est magique. On rit, on tape des mains, on chante. «La lettre de Sara» est un joli voyage au cœur de l'obscurité... A la première présentation qui a eu lieu dans le cadre du 15 ème Salon international de l'édition et du livre, les petits sont bouche bée... Les enfants apprécient et les parents aussi car ils se retrouvent dans le spectacle. Ils retrouvent leurs manies, leurs travers… Plus un bruit ne se fait entendre. Sur scène, beaucoup de chansons retiennent l'attention des petits... et petits et grands chantent dans la salle. C'était un vrai petit succès.
Pour ceux qui l'on raté le mois dernier à Casablanca, le rendez-vous est fixé le 12 mars 2009 à la Salle Bahnini à Rabat. Marionnettes, chansons, histoires, tout concourt à la poésie... Ce spectacle tout en douceur et en légèreté offre une pause appréciée des tout petits. C'est simple loin de dupliquer une formule gagnante, Iuliana raconte des histoires légères comme des plumes. Des histoires où on croise le plus souvent les couleurs, les mouvements et la musique. Car, ces éléments attirent et retiennent l'attention des enfants dès le plus jeune âge.
Techniquement, même avec de petits moyens, ça passe. «Nous ciblons un public âgé de 4 à 11 ans.
Alors, nous n'avons pas grand-chose à exiger aux responsables des salles de présentations. Toute salle convient, obscurité préférable mais on peut aussi jouer à l'extérieur», rassure Mme Nassef.
L'atmosphère est chaleureuse. La lenteur du coucher devient propice à la rêverie et à l'inventivité. Elle s'applique avec générosité et bonne humeur à apaiser son nourrisson: théâtre, marionnettes, ombres colorées et chansons.
Histoires multicolores contées, chantées par Iuliana, sa troupe et le groupe Kelma. Mise en scène simple, astucieuse et colorée. Avec leurs grands yeux écarquillés, ses personnages ont beau être des marionnettes.
Commencent les jeux de regards. Coup d'œil sur son ventre, coup d'œil au public, un voyage direction les rêves est assuré. Nous voilà embarqués dans un drôle de rêve. Dans les rêves on invite qui l'on veut … Iuliana nous mène ou nous ramène avec humour et intelligence dans notre toute première enfance. Ces premiers mois de vie où la vie est rose, toute rose, si rose…C'est une flexible, solidaire vision du monde et de la poésie qui se manifeste. C'est très structuré, c'est insistant.