-
17ᵉ Festival soufi de Fès : Dialogue des arts entre l’Espagne et le Maroc en ouverture
-
Alessandro Giuli : La culture, pilier de l'amitié entre l’Italie et le Maroc
-
Focus sur l’essor de la culture amazighe et de la production du savoir après le Discours Royal d'Ajdir
-
Colloque sur la question de l’identité dans la narration
Dans ce sens, le chercheur et ancien ministre Hamza Kettani a souligné que la langue arabe détient tout le potentiel pour permettre aux peuples arabes de suivre la dynamique des Etats développés dans les domaines des sciences et de réaliser la renaissance scientifique et économique escomptée. Il n’est pas de hasard que la langue arabe porte l’appellation de “langue des universités”.
Cette caractéristique est d’autant plus mise en avant par l’académicien et ancien ministre Fathallah Oualalou, lorsqu’il a qualifié la langue arabe de “langue forte”, affirmant qu’ils’agit de la langue de la religion et de la civilisation dont les capacités d’abstraction, d’enrichissement et de théorisation ne font nul doute.
L’académicien a affirmé que la langue arabe a pu enrichir plusieurs langues, notamment le latin, le turc ou le persan, affirmant qu’il s’agit d’une langue généreuse “qui donne et qui reçoit”. M. Oualalou a évoqué l’exemple de la Chine, devenue une puissance mondiale en partie grâce à sa langue, notant que la force de la langue ne se mesure pas dans sa capacité à dominer, “mais dans son rayonnement et ouverture”. La langue arabe a besoin d’être défendue, a-t-il estimé, saluant les efforts déployés par le Royaume, notamment à travers une série de réformes, pour son renforcement. De son côté, le chercheur Abdeljalil Belhaj a mis en exergue le contenu de l’ouvrage “la langue arabe et la science”, affirmant que cette langue est apte à assimiler lessciences et les nouvelles technologies, en cas de mobilisation des efforts des chercheurs.
L’ouvrage de 200 pages “la langue arabe est la science” est un recueil d’interventions et de présentations de personnalités marocaines et étrangères, dont des penseurs, linguistes, ingénieurs, médecins, économistes et professionnels des médias, lors d’un colloque scientifique organisé il y a plusieurs années. La préface du livre, quant à elle, évoque l’intérêt du citoyen marocain pour la langue arabe, qu’il soit expert, intellectuel ou éducateur, considérant que le débat public porte essentiellement sur la place de la langue arabe dans la sphère culturelle en tant que langue officielle du pays.








17ᵉ Festival soufi de Fès : Dialogue des arts entre l’Espagne et le Maroc en ouverture
