
-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Il s’agit, selon Europa Press, de 13 agents, d’un capitaine, d’un lieutenant et d’un sergent qui se trouvaient sur les lieux du drame qui avait coûté la vie à 15 migrants subsahariens.
Plusieurs immigrés subsahariens qui ont survécu au drame avaient accusé la Guardia civil espagnole d’avoir tiré sur eux en utilisant les balles en caoutchouc, ce qui avait causé la panique et donc la tragédie. Suite à quoi, le ministère de l’Intérieur espagnol avait donné ses instructions à la Guardia civil de ne plus tirer de balles en caoutchouc sur les immigrés qui tentent d’entrer par force dans les deux présides occupés de Sebta et Mellilia.
Selon l’agence espagnole, Europa Press, les membres de la Guardia civil cités par la justice ont usé de matériel anti-émeute à l’exception du lieutenant et du sergent qui étaient en train de donner des instructions.
Durant la première journée, la justice devait auditionner trois agents de la Guardia civil et le capitaine. Ce dernier, selon la même source, aurait ordonné le refoulement au Maroc de 23 migrants qui ont pu accéder à la plage de Sebta.
Vendredi prochain, la justice auditionnera le lieutenant et le sergent, alors que les autres agents le seront la semaine suivante et plus précisément les 10 et 11 du mois courant.
Dans un premier temps, les responsables espagnols dont le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernández Díaz et les responsables de la Guardia civil, avaient nié l’utilisation de balles en caoutchouc contre les Subsahariens, mais après la publication des vidéos du drame attestant du contraire, ils ont dû rectifier le tir et reconnaître le recours des forces de l’ordre espagnoles à ces moyens répressifs pour dissuader les immigrés irréguliers d’entrer au préside occupé.