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Par cet acte hostile, l'Algérie vise en réalité à contrer la dynamique diplomatique du Maroc, suite notamment à la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara, estime le think tank italien dans une analyse.
Dans une quête désespérée visant à masquer ses problèmes internes, l'Algérie, qui vit depuis plusieurs années une conjoncture socio-économique difficile aggravée par la pandémie de Covid-19, cherche à détourner l'attention de ses citoyens des problèmes internes, a estimé le centre italien, notant que la décision de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement de l’Europe en gaz via le GME aura des conséquences désastreuses également sur l'Algérie. L’Algérie a annoncé, fin octobre dernier, sa décision de ne pas reconduire l'accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME).
Cet acte unilatéral est considéré par de nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d'Alger envers les pays européens pour avoir soutenu la dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui vient consolider les acquis du Royaume concernant la question du Sahara marocain.
Par ailleurs et à l’instar de nombreux de ses collègues, l'eurodéputée finlandaise Henna Virkkunen a alerté sur les conséquences graves pour l’Union européenne des "actes" de l'Algérie qui a décidé unilatéralement de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement de l’Europe en gaz via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) transitant par le Maroc.
Dans une déclaration à la télévision finlandaise AlfaTV News, cette eurodéputée de la Coalition nationale a indiqué que la dépendance à l'énergie importée est un gros problème pour l'UE, faisant remarquer que le rôle de l'Algérie dans le déclenchement de ce conflit ne fait qu'empirer les choses. «La fermeture du gazoduc pourrait entraîner des hausses de prix, notamment en Espagne et au Portugal», a-t-elle expliqué.
Selon elle, «toutes les perturbations dans le transport du gaz naturel, surtout pendant les saisons d'automne et d'hiver, lorsque la consommation de gaz est à son plus haut niveau, sont difficiles à gérer».
Et de poursuivre : «Que l'Union européenne soit encore si dépendante de l'énergie importée est en gros problème en soi. Des efforts ont été faits pour accroître l'autosuffisance, mais la situation n'a fait que se détériorer».
L'année dernière, déjà 60% de l'énergie des pays de l'UE était importée, a rappelé Mme Virkkunen, notant que «l'Europe doit investir davantage dans ses propres sources d'énergie à faibles émissions, telles que les énergies renouvelables et le nucléaire».
Pour sa part, Mauri Pekkarinen, membre du Parlement européen, a affirmé à AlfaTV News que «l'UE ne peut pas compter sur un ou deux fournisseurs».
L’Algérie a annoncé, fin octobre dernier, sa décision de ne pas reconduire l'accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME). Cet acte unilatéral est considéré par de nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d'Alger envers les pays européens pour avoir soutenu la dernière résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui vient consolider les acquis du Royaume concernant la question du Sahara marocain.