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La chanson arabe va mal. Le diagnostic est sans appel. Et il a été établi par Majda Erroumi, lors d’une conférence de presse jeudi à la veille de son concert inaugural du Festival Mawazine 2010. « L’état de la chanson arabe est alarmant », a-t-elle lancé en réponse aux questions des nombreux journalistes, nationaux, d’autres pays arabes et même européens accourus ce jeudi soir à la ville des Arts de Rabat. « La chanson est devenue une industrie ni plus ni moins, elle se prête à la même logique que celle qui préside à la vente de voitures », ironise une diva libanaise visiblement inquiète que « la chanson arabe engagée » se soit réduite à son expression strictement marchande. Interrogée sur sa famille d’esprit, la grande Majda met en tête de liste Abdelhalim Hafed, puis Oum Keltoum, Feyrouz, la famille Rahbani, Wadie Essafi, Charles Aznavour, Amali Rodriguez … « Avec ces symboles, l’engagement qui doit être celui de tout artiste qui se respecte prend tout son sens », dit-elle, en appelant celles et ceux qui « nagent à contre-courant » de continuer à résister à la dérive commerciale qui a vidé l’art de son contenu en l’éloignant de sa fonction première de vecteur des valeurs humanistes et de passeur d’émotions.
Interrogée sur le sens de l’engagement aujourd’hui, Majda Erroumi affirme être engagée d’abord sur son identité d’artiste libanaise, arabe, et partant humaniste. Et d’ajouter que l’engagement ne veut pas forcément dire engagement politique.
Sur le secret de son « éclipse » ces derniers temps, Majda Erroumi répond qu’elle se consacre à la lecture de grands poètes français, au perfectionnement de son anglais, à la pratique du yoga, et à la préparation de son nouvel album. La grande surprise de cet album, sera un poème du grand poète arabe lyrique Nizar Kabbani « Je t’ai promis». Qui a dit que Majda ne tient pas promesse ?
Interrogée sur le sens de l’engagement aujourd’hui, Majda Erroumi affirme être engagée d’abord sur son identité d’artiste libanaise, arabe, et partant humaniste. Et d’ajouter que l’engagement ne veut pas forcément dire engagement politique.
Sur le secret de son « éclipse » ces derniers temps, Majda Erroumi répond qu’elle se consacre à la lecture de grands poètes français, au perfectionnement de son anglais, à la pratique du yoga, et à la préparation de son nouvel album. La grande surprise de cet album, sera un poème du grand poète arabe lyrique Nizar Kabbani « Je t’ai promis». Qui a dit que Majda ne tient pas promesse ?