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La gauche à la présidence des deux Chambres en Italie

Face à l’impasse Mario Monti gère les affaires en attendant la formation d’un gouvernement


Reuters
Lundi 18 Mars 2013

La gauche à la présidence des deux Chambres en Italie
Le centre gauche a arraché samedi la présidence des deux Chambres du Parlement italien, mais ces victoires ont été obtenues avec une marge si ténue qu’elles ne présagent rien de bon quant à la levée du blocage institutionnel hérité des élections du mois dernier.
L’élection des présidents de la Chambre des députés et du Sénat était le premier acte de la législature issue du scrutin des 24 et 25 février. Si la coalition de centre gauche emmenée par Pier Luigi Bersani en est sortie majoritaire à la Chambre, elle a été devancée par la droite au Sénat, qui est, lui, privé de majorité. Les deux Chambres ayant les mêmes prérogatives, gouverner relève donc de la gageure. La présidence de la Chambre est revenue à Laura Boldrini et celle du Sénat à Piero Grasso, au terme d’une journée tendue.
A la Chambre haute, le centre gauche doit son succès aux abstentions et à une poignée de voies glanées dans les rangs du Mouvement 5 Etoiles (M5S) de l’humoriste contestataire Beppe Grillo et auprès des centristes fidèles à Mario Monti, président du Conseil sortant. Piero Grasso, ancien juge antimafia, n’a toutefois pas obtenu la majorité absolue.
Les tractations de samedi ont surtout mis fin aux espoirs de Pier Luigi Bersani de trouver un terrain d’entente avec le M5S. Espérant obtenir le soutien des «grillistes» au Sénat, Bersani leur avait proposé la présidence de la Chambre basse, une offre rejetée par le M5S, en position d’arbitre depuis les élections des 24 et 25 février.
En tête des élections en nombre de voix et fort de 163 élus, le mouvement de Beppe Grillo exclut toute alliance avec les formations traditionnelles et revendique le droit de former le nouveau gouvernement.
Le PD s’oppose quant à lui à toute entente avec le Peuple de la liberté (PDL), coalition de centre droit emmenée par Silvio Berlusconi.
Face à cette impasse, le président Giorgio Napolitano a demandé à Mario Monti, qui gère les affaires courantes, de rester temporairement à la tête du gouvernement.
Nommé à la présidence du Conseil en novembre 2011, l’ancien commissaire européen a mené une politique d’austérité afin d’assainir les finances et de réduire une dette publique de 2.000 milliards d’euros.


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