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De ce point de vue, le message du Maroc culturel à l’endroit de ceux qui voudront voir autrement les choses, que leur attitude soit justifiée ou non, a été on ne peu plus clair.
En effet, à quelques semaines de la fête internationale de la musique, célébrée tous les 21 juin, les Marocains et leurs artistes viennent tout bonnement de dire haut ce qui pourrait se traduire tout bas en ces termes: «Occupez-vous de notre quotidien et nous ferons de la culture notre affaire ».
On ne s’étendra pas, ici, sur les performances de la dixième édition du Festival Mawazine, Rythmes du monde, tant les images largement diffusées à travers médias et presse écrite étaient très expressives et éloquentes pour ne pas nous y attarder. Contentons-nous, pour une fois, d’apprécier les dispositions prises pour que ce rendez-vous tienne la dragée haute. Et, tout de même, chapeau aux organisateurs qui, faut-il le souligner, auraient pu mettre toutes les manifestations culturelles du Royaume dans une situation embarrassante, si les choses s’étaient mal passées.
Grâce à une vigilance incontestable, probablement aussi encouragée par les prédictions de mauvais augure, le sombre épisode qui voulait que cette belle ode aux musiques du monde échoue est désormais passé.
Maintenant il va falloir communiquer plus qu’il n’en a été fait jusqu’à ce jour, expliquer, quitte à revoir tout ce qui pourrait, de loin ou de près, à raison ou à tort, susciter suspicions et inquiétude. Sinon prêter à confusion, aussi involontaire que cela puisse se faire. Afin que demain, plus une voix n’appelle à quoi que ce soit au risque de ternir l’image d’un Maroc ouvert, tolérant et généreux ou encore porter préjudice à la pérennité de cette grande fête.
Nous ne pouvons qu’espérer que les musiques du monde qui, une fois encore, ont fait vibrer des dizaines de milliers de festivaliers lors de cette belle édition auront adouci bien des mœurs.
En attendant la prochaine édition et les surprises que ses promoteurs voudront bien nous réserver, méditons sur une sagesse populaire: on ne lance des pierres qu’à un fruit mûr.