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Des cinéastes ont été unanimes à souligner, samedi à Tanger, que la diffusion et la distribution constituent les principaux défis auxquels fait face le court-métrage. Les intervenants ont indiqué, lors d'un colloque sur "Le court-métrage, de la diffusion à la distribution: les stratégies et les mécanismes d'exécution", organisé dans le cadre du 17ème Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, que si le financement constitue le premier obstacle du court-métrage, la distribution et la diffusion entravent également le développement de ce genre cinématographique. Ils ont aussi pointé du doigt le désintérêt des salles de cinéma et des chaînes de diffusion du 7ème art pour la projection de ces films, appelant les intervenants dans ce secteur à oeuvrer à l'ouverture de meilleures perspectives pour la commercialisation du court-métrage et la création d'espaces pour sa distribution.
En vue de permettre aux salles de cinéma et aux chaînes de télévision d'en tirer grand profit, les participants ont exposé certaines stratégies visant à faire davantage connaître ce genre cinématographique, dont la projection d'un court-métrage avant celle de tout long-métrage, ou encore le rassemblement et la diffusion de plusieurs courts-métrages de la même durée qu'un long-métrage, citant, dans ce contexte, des expériences similaires réussies dans certains pays méditerranéens, notamment en Tunisie et en Egypte. Ils ont toutefois estimé que la projection des courts-métrages au niveau des festivals de cinéma reste insuffisant sans l'organisation de colloques et de rencontres intellectuelles visant à informer sur les spécificités de ce genre cinématographique
D'autre part, les cinéastes ont souligné que les expériences des courts-métrages, notamment celles présentées dans le cadre du festival, constituent une valeur ajoutée pour le cinéma méditerranéen, de par leur esprit de créativité et d'innovation.
En vue de permettre aux salles de cinéma et aux chaînes de télévision d'en tirer grand profit, les participants ont exposé certaines stratégies visant à faire davantage connaître ce genre cinématographique, dont la projection d'un court-métrage avant celle de tout long-métrage, ou encore le rassemblement et la diffusion de plusieurs courts-métrages de la même durée qu'un long-métrage, citant, dans ce contexte, des expériences similaires réussies dans certains pays méditerranéens, notamment en Tunisie et en Egypte. Ils ont toutefois estimé que la projection des courts-métrages au niveau des festivals de cinéma reste insuffisant sans l'organisation de colloques et de rencontres intellectuelles visant à informer sur les spécificités de ce genre cinématographique
D'autre part, les cinéastes ont souligné que les expériences des courts-métrages, notamment celles présentées dans le cadre du festival, constituent une valeur ajoutée pour le cinéma méditerranéen, de par leur esprit de créativité et d'innovation.