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Le public de Rabat avait rendez-vous, vendredi soir, avec la pièce de théâtre congolaise "La dernière nuit du Rais", présentée à la salle Bahnini dans le cadre de la première édition du Festival du théâtre africain.
Inspirée des textes de Yasmina Khadra, mise en scène et écrite par Roland Mahauden, interprétée par Israel Tshipamba et dirigée par la compagnie Tarmac des Auteurs, cette représentation a permis au public de revivre les derniers instants de l’ancien président libyen Mouammar Kadhafi, dans la nuit du 19 au 20 octobre 2011.
Avec un choix de décor assez épuré et des effets sonores captivants, le spectateur plonge tout de suite dans l'ambiance de la révolution libyenne et le personnage turbulent du dictateur, assassiné par les rebelles déterminés à libérer la Libye.
La pièce montre comment Kadhafi, ayant trouvé refuge à Syrte, entouré d’une poignée de fidèles, s'accroche à ses lubies et refuse d’être renversé.
Incapable de voir l’inconcevable réalité de sa fin, il court à sa perte et raconte ses dernières heures de combat, tout en se souvenant de son ascension et des moments où il a pu asseoir son dictat sur la population qu’il a gouvernée.
Se décrivant comme "l’élu de Dieu" et le "Guide légitime de la nation", l’ancien président se donne courage à travers de longs monologues, puisant ses forces dans le passé, quand tout le monde craignait sa colère.
En troquant sa casquette de directeur artistique du Tarmac des auteurs contre celle de comédien, Israel Tshipamba a transporté le public pour une rétrospective tumultueuse, telle que narrée par Mouammar Kadhafi dont il campe le personnage.
Prenant ses illusions pour des réalités, l’esprit perturbé du despote émerge au fil du texte et met en évidence une personnalité hors du commun, accentuée par l’excellent jeu, élocution et gestuelle du comédien congolais.
Organisée jusqu'au 30 avril sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec le collectif Éclats de Lune, la première édition du Festival du théâtre africain a pour ambition de mettre en lumière la richesse et la diversité de la scène africaine contemporaine.
Inspirée des textes de Yasmina Khadra, mise en scène et écrite par Roland Mahauden, interprétée par Israel Tshipamba et dirigée par la compagnie Tarmac des Auteurs, cette représentation a permis au public de revivre les derniers instants de l’ancien président libyen Mouammar Kadhafi, dans la nuit du 19 au 20 octobre 2011.
Avec un choix de décor assez épuré et des effets sonores captivants, le spectateur plonge tout de suite dans l'ambiance de la révolution libyenne et le personnage turbulent du dictateur, assassiné par les rebelles déterminés à libérer la Libye.
La pièce montre comment Kadhafi, ayant trouvé refuge à Syrte, entouré d’une poignée de fidèles, s'accroche à ses lubies et refuse d’être renversé.
Incapable de voir l’inconcevable réalité de sa fin, il court à sa perte et raconte ses dernières heures de combat, tout en se souvenant de son ascension et des moments où il a pu asseoir son dictat sur la population qu’il a gouvernée.
Se décrivant comme "l’élu de Dieu" et le "Guide légitime de la nation", l’ancien président se donne courage à travers de longs monologues, puisant ses forces dans le passé, quand tout le monde craignait sa colère.
En troquant sa casquette de directeur artistique du Tarmac des auteurs contre celle de comédien, Israel Tshipamba a transporté le public pour une rétrospective tumultueuse, telle que narrée par Mouammar Kadhafi dont il campe le personnage.
Prenant ses illusions pour des réalités, l’esprit perturbé du despote émerge au fil du texte et met en évidence une personnalité hors du commun, accentuée par l’excellent jeu, élocution et gestuelle du comédien congolais.
Organisée jusqu'au 30 avril sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec le collectif Éclats de Lune, la première édition du Festival du théâtre africain a pour ambition de mettre en lumière la richesse et la diversité de la scène africaine contemporaine.