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Les chiffres de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL) sont clairs. La production de céréales durant la campagne agricole 2009-2010 est en baisse au Maroc. Elle avoisine 75 millions de quintaux, soit une baisse de 27% par rapport à la production de la campagne précédente, indique un document rendu public par cet office fin janvier 2011.
Le blé tendre s’est établi à 32 millions de Qx en 2009-2010 contre 43 Mqx en 2008-2009 et le blé dur à 16 Mqx contre 20 l’année précédente. Quant à l’orge, il a enregistré 26 Mqx contre 38 Mqx en 2008-2009.
Au mois de janvier 2011, la collecte cumulée des céréales a porté sur près de 17.5 millions de quintaux constitués presque exclusivement de blé tendre. Ce volume est en augmentation de 9% par rapport à la moyenne quinquennale (2005-2009) et en diminution de 30% par rapport à la récolte 2009.
La région de Fès-Boulemane occupe toujours la première place, avec 33% de la collecte globale du blé tendre, suivie de la région de Meknès-Tafilalet avec 13%. Les régions de Chaouia Ouardigha, Doukkala-Abda et Gharb-Chrarda ont réalisé 8% chacune, tandis que les régions du Grand Casablanca et de Souss-Massa-Draa ont réalisé 7% chacune.
Concernant les prix, l’ONICL a indiqué qu’au cours de la deuxième quinzaine de janvier 2011, les prix moyens d’achat de blé tendre par les organismes de collecte s’élèvent, en moyenne, à 255 DH/Ql.
Pour le blé dur et l’orge, les quantités collectées par les opérateurs céréaliers restent faibles.
Les prix moyens pratiqués par les opérateurs de collecte s’établiraient, respectivement, à 240 DH/Ql et 300 DH/Ql.
Quant aux prix moyens relevés au niveau des souks ruraux et halles aux grains servant de référentiels, pour une qualité moyenne, le blé tendre s’établit entre 240 et 260 DH/Ql, le blé dur entre 280 et 330 DH/Ql et l’orge entre 187 et 290 DH/Ql.
Le document de l’Office révèle que le cumul des achats de céréales pour 2010-2011 effectué par le Maroc est de 32.021 Qx dont 14.100 Qx de blé tendre, 4.167 Qx de blé dur et 1.319 Qx d’orge. L’arrivage cumulé s’élève à 30.817 Qx et 2.923 Qx sont en route vers les ports marocains.
Quant à l’origine de ces achats, l’Office indique que 34.9% sont d’origine française, 11.8% d’origine canadienne, 9.2% d’origine américaine et le reste, sont en provenance de l’Allemagne, de l’Argentine, de la Suède et de la Lithuanie.
Le site du département d’Etat américain de l’Agriculture, indique, quant à lui, que les exportations américaines de céréales vers le Royaume ont atteint les 250.000 Qx entre 31 décembre 2010 et 6 janvier 2011.
Pourtant, le Maroc semble détenir seulement un stock estimé à trois mois et demi de consommation et les achats risquent de démunir du fait de l’assèchement de la trésorerie des opérateurs. En cause, l'encours des arriérés dus au titre de la restitution. Le montant s'élève d'ores et déjà, à 1 milliard de DH. Il risque de doubler, puisque la dernière hausse des prix des blés s'est traduite par un doublement du montant forfaitaire qui est passé de 30 DH/Ql à près de 64 DH.
Les prévisions du HCP pour l’année 2011 tablant sur une croissance de 4.6% soutenue par une éventuelle production céréalière évaluée à environ 90 millions de quintaux risquent bien de tomber à l’eau.
A rappeler que l’ONICL avait lancé l’année dernière deux appels d’offres pour l’importation de blé tendre, d’orge et de blé dur en provenance des Etats-Unis et de l’Union européenne.
La quantité recherchée était de 150.000 tonnes de blé tendre, 100.000 tonnes d'orge et 4.500 tonnes de blé dur de l'UE en vertu d'un accord tarifaire préférentiel.
Le second appel d’offres avait porté sur 200.000 tonnes de blé tendre et 150.000 tonnes de blé dur en provenance des Etats-Unis.
La consommation moyenne des céréales au Maroc, en kg par an et par habitant, est de près de 200 kg, sachant que la moyenne mondiale se situe à environ 152 kg/an/habitant.
Le blé tendre représente, à lui seul, 70% de la consommation des céréales en milieu urbain et 66% en milieu rural. Quant à la consommation du blé dur, elle est principalement issue de l'industrie pour le milieu urbain, tandis que pour le milieu rural, les ménages consomment le blé dur produit localement. La consommation humaine de l'orge et du maïs est devenue marginale et en particulier en milieu urbain.
Selon les prévisions du ministère de l'Agriculture, la demande locale pour les céréales pourrait atteindre, à l'horizon 2020, 137,5 millions de quintaux; les demandes en blé tendre et en blé dur seraient respectivement de 33% et 23% de la consommation locale projetée.
Le blé tendre s’est établi à 32 millions de Qx en 2009-2010 contre 43 Mqx en 2008-2009 et le blé dur à 16 Mqx contre 20 l’année précédente. Quant à l’orge, il a enregistré 26 Mqx contre 38 Mqx en 2008-2009.
Au mois de janvier 2011, la collecte cumulée des céréales a porté sur près de 17.5 millions de quintaux constitués presque exclusivement de blé tendre. Ce volume est en augmentation de 9% par rapport à la moyenne quinquennale (2005-2009) et en diminution de 30% par rapport à la récolte 2009.
La région de Fès-Boulemane occupe toujours la première place, avec 33% de la collecte globale du blé tendre, suivie de la région de Meknès-Tafilalet avec 13%. Les régions de Chaouia Ouardigha, Doukkala-Abda et Gharb-Chrarda ont réalisé 8% chacune, tandis que les régions du Grand Casablanca et de Souss-Massa-Draa ont réalisé 7% chacune.
Concernant les prix, l’ONICL a indiqué qu’au cours de la deuxième quinzaine de janvier 2011, les prix moyens d’achat de blé tendre par les organismes de collecte s’élèvent, en moyenne, à 255 DH/Ql.
Pour le blé dur et l’orge, les quantités collectées par les opérateurs céréaliers restent faibles.
Les prix moyens pratiqués par les opérateurs de collecte s’établiraient, respectivement, à 240 DH/Ql et 300 DH/Ql.
Quant aux prix moyens relevés au niveau des souks ruraux et halles aux grains servant de référentiels, pour une qualité moyenne, le blé tendre s’établit entre 240 et 260 DH/Ql, le blé dur entre 280 et 330 DH/Ql et l’orge entre 187 et 290 DH/Ql.
Le document de l’Office révèle que le cumul des achats de céréales pour 2010-2011 effectué par le Maroc est de 32.021 Qx dont 14.100 Qx de blé tendre, 4.167 Qx de blé dur et 1.319 Qx d’orge. L’arrivage cumulé s’élève à 30.817 Qx et 2.923 Qx sont en route vers les ports marocains.
Quant à l’origine de ces achats, l’Office indique que 34.9% sont d’origine française, 11.8% d’origine canadienne, 9.2% d’origine américaine et le reste, sont en provenance de l’Allemagne, de l’Argentine, de la Suède et de la Lithuanie.
Le site du département d’Etat américain de l’Agriculture, indique, quant à lui, que les exportations américaines de céréales vers le Royaume ont atteint les 250.000 Qx entre 31 décembre 2010 et 6 janvier 2011.
Pourtant, le Maroc semble détenir seulement un stock estimé à trois mois et demi de consommation et les achats risquent de démunir du fait de l’assèchement de la trésorerie des opérateurs. En cause, l'encours des arriérés dus au titre de la restitution. Le montant s'élève d'ores et déjà, à 1 milliard de DH. Il risque de doubler, puisque la dernière hausse des prix des blés s'est traduite par un doublement du montant forfaitaire qui est passé de 30 DH/Ql à près de 64 DH.
Les prévisions du HCP pour l’année 2011 tablant sur une croissance de 4.6% soutenue par une éventuelle production céréalière évaluée à environ 90 millions de quintaux risquent bien de tomber à l’eau.
A rappeler que l’ONICL avait lancé l’année dernière deux appels d’offres pour l’importation de blé tendre, d’orge et de blé dur en provenance des Etats-Unis et de l’Union européenne.
La quantité recherchée était de 150.000 tonnes de blé tendre, 100.000 tonnes d'orge et 4.500 tonnes de blé dur de l'UE en vertu d'un accord tarifaire préférentiel.
Le second appel d’offres avait porté sur 200.000 tonnes de blé tendre et 150.000 tonnes de blé dur en provenance des Etats-Unis.
La consommation moyenne des céréales au Maroc, en kg par an et par habitant, est de près de 200 kg, sachant que la moyenne mondiale se situe à environ 152 kg/an/habitant.
Le blé tendre représente, à lui seul, 70% de la consommation des céréales en milieu urbain et 66% en milieu rural. Quant à la consommation du blé dur, elle est principalement issue de l'industrie pour le milieu urbain, tandis que pour le milieu rural, les ménages consomment le blé dur produit localement. La consommation humaine de l'orge et du maïs est devenue marginale et en particulier en milieu urbain.
Selon les prévisions du ministère de l'Agriculture, la demande locale pour les céréales pourrait atteindre, à l'horizon 2020, 137,5 millions de quintaux; les demandes en blé tendre et en blé dur seraient respectivement de 33% et 23% de la consommation locale projetée.
