-
Attaques et ripostes: Les opérations militaires s'intensifient entre l'Inde et le Pakistan
-
L'impact de la guerre commerciale sur la Chine moins fort que prévu en avril
-
Trêve à Gaza/Nouveaux pourparlers au Qatar: Aucune percée selon des sources proches du Hamas
-
Zelensky salue un accord "équitable" avec Washington

Réuni jeudi, le Conseil des ministres a pris une série de mesures pour aider les réfugiés syriens. Il s’est engagé à «appeler les pays donateurs à verser les financements promis au Liban et à lancer une campagne diplomatique (...) pour inciter les pays arabes et amis à partager avec le Liban le fardeau en termes financiers et logistiques», selon un communiqué publié tard jeudi.
«Le gouvernement a décidé d’appeler la Ligue arabe et les organisations internationales à se réunir d’urgence pour leur expliquer la situation des réfugiés», poursuit le communiqué.
Le Liban reste profondément divisé au sujet de la crise en Syrie et ces divisions sont apparues au grand jour lors de cette réunion.
Les ministres représentant le Courant patriotique libre (CPL) de Michel Aoun, dirigeant chrétien allié du Hezbollah libanais, lui-même proche de Damas, ont refusé le plan adopté par le gouvernement, affirmant que le Liban n’avait pas la capacité d’accueil nécessaire. Le ministre de l’Information Waël Abou Faour a affirmé à la presse à l’issue de cette réunion que le débat entre ministres avait été intense sur la question de la fermeture de la frontière.
Cette décision «n’est pas applicable, au-delà des considérations humanitaires, de fraternité et de nationalisme, car je ne pense pas qu’un responsable à la frontière pourrait dire à une famille syrienne fuyant la mort: je vous empêche d’entrer au Liban», a-t-il estimé, ajoutant que «fermer la frontière signifierait encourager la contrebande».
Selon l’ONU, quelque 125.000 syriens ont trouvé refuge au Liban depuis le début du conflit meurtrier il y a 21 mois, les autorités libanaises évoquant le chiffre de 200.000.