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La principale coalition de l'opposition égyptienne a rejeté lundi l'appel du président Mohamed Morsi à un dialogue national pour tenter de résoudre la nouvelle crise que traverse l'Egypte, qui a connu lundi sa cinquième journée consécutive de violences.
Des manifestations se poursuivaient dans la soirée dans les villes du canal de Suez, tandis que l'opposition a appelé à manifester vendredi. Cinquante personnes ont péri au total dans les violences qui ont débuté jeudi soir, au moment où le pays marquait le second anniversaire du début de la révolte contre l'ex-président Hosni Moubarak, sur fond de mécontentement contre l'actuel chef de l'Etat islamiste. Le Sénat a ratifié un projet de loi autorisant M. Morsi à déployer l'armée afin qu'elle participe au maintien de l'ordre jusqu'à la fin des législatives prévues dans les prochains mois, a rapporté l'agence officielle Mena.
Le Sénat, investi du pouvoir législatif en l'absence d'Assemblée nationale, a accordé à l'armée le pouvoir temporaire d'arrêter des civils.
Dans un discours offensif dimanche soir, M. Morsi avait décrété l'état d'urgence pour 30 jours dans les provinces de Port-Saïd, Suez et Ismaïliya, qui longent le canal de Suez.
Il avait aussi appelé les représentants de l'opposition, comme les partis islamistes le soutenant, à un dialogue national.
"Nous ne participerons pas à un dialogue vide de sens", a répondu Mohamed ElBaradei, figure de proue du Front du salut national (FSN), qui regroupe plusieurs mouvements et partis en majorité de gauche et libéraux.
Le Front réclame notamment que le président islamiste assume la responsabilité des violences de ces derniers jours, et la formation d'un gouvernement d'union nationale.