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Il a plaidé, à cette occasion, pour que la question des demandes de participation en tant qu’observateur aux travaux de la Conférence soit des plus diligentes et pour que les objections formulées soient levées sans conditions, soulignant le soutien du Maroc à la participation de l'Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis en tant qu'observateurs. "Les contributions de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis sont importantes, utiles et encourageantes pour nos travaux", a-t-il affirmé Omar Zniber s'est attardé, par ailleurs, sur les multiples initiatives du Maroc, dans le domaine crucial du désarmement pour la paix et la sécurité dans le monde, tout en rappelant les différents rôles remplis dans le processus d’élaboration et de mise en œuvre du traité d’interdiction des essais nucléaires, ainsi que les nombreuses présidences assurées.
Il a cité, à titre illustratif, l’organisation de la 16ème réunion régionale des Etats Parties d’Afrique à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques à Marrakech, la coprésidence, depuis 2016, auprès des Pays-Bas puis du Canada, du Global Counter Terrorism Forum (GCTF), outre l’organisation en partenariat avec le Département d’Etat américain dans le cadre de l’Initiative globale contre le terrorisme nucléaire (IGTLN), d’un atelier international sur la détection nucléaire aux frontières terrestres et maritimes, tenu à Tanger. Il a rappelé, de même, la ratification par le Maroc du traité de Pelindaba relatif à la mise en place d’une zone africaine exempte d’armes. L'ambassadeur a appelé, par ailleurs, à œuvrer en faveur d’une reconsidération des priorités stratégiques de la Conférence à travers une meilleure concertation, permettant d’établir un momentum de grande importance sur les thématiques centrales que sont le désarmement nucléaire, la course à l’armement dans l’espace extra atmosphérique, la cybersécurité et d’autres échéances impérieuses, comme le développement d’armes autonomes.
L’adoption d’un programme de travail et sa mise en œuvre demeurent la pierre angulaire pour cet objectif, sans laquelle aucune avancée réelle ne peut être inscrite, dans le sillage de confrontations et de mésententes profondes sur des visions diamétralement opposées d’un grand nombre de délégations, a-t-il enchaîné. Tout en soulignant l’importance capitale de cette instance dans le système multilatéral de désarmement, il a "appelé à renouer avec le mandat initial de la CD et à lui permettre de négocier et d’adopter des instruments multilatéraux en matière de désarmement". L'ambassadeur a appelé, de même, à se pencher sur les propositions et suggestions émanant de l’Agenda sur le désarmement du secrétaire général des Nations unies, lancé en mai 2018, qui contient des propositions à même de donner l’impulsion nécessaire à nos travaux.