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Le discours de M. Assad «est une nouvelle tentative du régime pour s’accrocher au pouvoir et ne fait rien pour faire avancer le but du peuple syrien vers une transition politique», a affirmé dans un communiqué, la porte-parole de la diplomatie américaine, Victoria Nuland.
«Son initiative est déconnectée de la réalité, elle sape les efforts du médiateur Lakhdar Brahimi et aura pour seul résultat la poursuite de la répression sanglante du peuple syrien», a ajouté la porte-parole.
Dans sa première allocution publique en sept mois, le président syrien a proposé dimanche un plan «politique» impliquant son maintien au pouvoir. Le dirigeant s’est montré inflexible assurant encore une fois que le conflit qui a fait, selon l’ONU, plus de 60.000 morts, n’opposait pas le pouvoir et l’opposition mais «la patrie et ses ennemis» qui souhaitent sa partition.
«Depuis presque deux ans, le régime d’Assad brutalise son propre peuple. Assad a perdu toute légitimité et doit démissionner afin de permettre une solution politique et une transition démocratique en accord avec les aspirations des Syriens», a encore affirmé Victoria Nuland.
Pour la Turquie, le président syrien, Bachar Al Assad n’a tiré aucune leçon des revendications des peuples dans la région arabe, ni de sa responsabilité de la destruction de son pays, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, qui réagissait dimanche au discours du président syrien.
«Al Assad ne peut plus arrêter la marche de l’opposition (syrienne) qui a été reconnue par le monde entier, après la mort de 60.000 personnes et la destruction massive du pays», a dit le chef de la diplomatie turque, qui s’exprimait lors d’un point de presse tenu à Izmir en marge de la 5ème conférence des ambassadeurs turcs.
Davutoglu a indiqué que le président syrien a perdu toute capacité de convaincre, ajoutant qu’il n’a fait que ressasser le même discours prononcé lors des derniers mois.
Dans son premier discours public en sept mois, Al Assad a appelé à un «dialogue national» pour sortir de 21 mois de conflit, refusant de négocier avec «des gangs qui prennent leurs ordres de l’étranger».