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La communauté internationale poursuit sa pression sur la Syrie : Les Etats-Unis réclament le départ d’Al-Assad


AGENCES
Samedi 3 Décembre 2011

La communauté internationale poursuit sa pression sur la Syrie : Les Etats-Unis réclament le départ d’Al-Assad
Le vice-président américain Joe Biden, en visite vendredi en Turquie, a appelé le président syrien Bachar al-Assad à  "quitter le pouvoir pour une transition pacifique" .  "La position des Etats-Unis sur la Syrie est claire: Le régime syrien doit mettre fin à la répression contre son propre peuple et le président Assad doit quitter son poste" , a dit M. Biden dans des déclarations publiées vendredi par le journal turc, Hurriyet.
M. Biden, arrivé jeudi soir en Turquie pour s'entretenir avec les dirigeants de ce pays allié des Etats-Unis au sein de l'Otan et important partenaire régional, a affirmé que son gouvernement, qui a plusieurs fois exhorté le président syrien à quitter le pouvoir, insistait pour une  "transition pacifique " en Syrie.
Il a insisté sur la  "stabilité" de la Syrie qui partage une longue frontière avec la Turquie. De son côté, le Sénat américain a approuvé jeudi à l'unanimité une disposition sanctionnant les établissements financiers étrangers qui effectuent des transactions avec la Banque centrale iranienne, malgré les mises en garde de la Maison blanche.
Plusieurs responsables du gouvernement Obama sont intervenus dans le débat en se disant déterminés à prendre des mesures pour geler les avoirs de la Banque centrale d'Iran mais en prônant la concertation avec les partenaires de Washington.
La Maison blanche a fait savoir que menacer des pays alliés n'était peut-être pas le meilleur moyen d'obtenir leur coopération dans le dossier nucléaire iranien. Washington redoute également des conséquences négatives sur les prix du pétrole qui pourraient réagir à la hausse à un tel mécanisme, dans un contexte économique déprimé.
C'est par la Banque centrale d'Iran (BCI) que transitent la plupart des revenus pétroliers de la République islamique.
Les Etats-Unis interdisent déjà à leurs banques toute transaction avec la BCI mais l'amendement à une loi de défense voté par les cent sénateurs unanimes autoriserait le président Barack Obama à sanctionner les banques étrangères ayant effectué "une transaction financière significative" avec la Banque centrale iranienne.
Dans une résolution votée le 18 novembre, le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exprimé son "inquiétude grandissante" face aux activités nucléaires de l'Iran, soupçonné de chercher à vouloir se doter de l'arme atomique, ce qu'il dément. Trois jours plus tard, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada ont annoncé une série de nouvelles sanctions visant les secteurs énergétique et financier iraniens.  "L'administration Obama soutient fermement un accroissement de la pression sur l'Iran et cela implique des sanctions adaptées et ciblées contre la Banque centrale d'Iran", a déclaré la sous-secrétaire d'Etat, Wendy Sherman, devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères.
Ces mesures, a-t-elle ajouté, doivent être prises au moment opportun dans le cadre d'une stratégie soigneusement orchestrée et supportable. "Nous pensons qu'à ce stade, la meilleure voie à suivre n'est pas d'appliquer un mécanisme qui mette en péril les plus grandes institutions financières, les banques centrales, de nos plus proches alliés", a expliqué le sous-secrétaire au Trésor David Cohen devant la même commission.
L'amendement des sénateurs Robert Menendez, un démocrate, et Mark Kirk, un républicain, prévoit une période de grâce de six mois, une disposition, semble-t-il, destinée à donner aux marchés pétroliers le temps de s'adapter.
L'Union européenne réfléchit parallèlement à un embargo sur le pétrole iranien.
Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'UE se sont entendus jeudi "pour étudier, en étroite collaboration avec les partenaires internationaux, des mesures additionnelles incluant des mesures destinées à affecter sévèrement le système financier iranien, dans le secteur des transports et le secteur énergétique".
Les ministres ont indiqué qu'une décision serait prise d'ici à leur prochaine réunion, le 30 janvier.


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