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"Il est important de préserver ce partenariat, le consolider et le développer avec la confiance et le respect mutuels", a ajouté le commissaire européen.
Dans une déclaration conjointe suite à cette décision, le Maroc et l'UE ont affirmé qu’ils resteront pleinement mobilisés pour continuer leur coopération bilatérale et unis pour défendre la sécurité juridique de leurs accords de partenariat.
Dans le même sens, des eurodéputés ont regretté, mercredi, la décision en 1ère instance du Tribunal européen concernant les accords agricole et de pêche avec le Maroc, tout en plaidant en faveur du maintien et du renforcement des relations et du partenariat avec le Royaume.
«La décision du tribunal européen nous appelle à intensifier et à maintenir les relations de coopération en matière de pêche et de produits agricoles entre l'Union européenne et le Royaume du Maroc », a souligné l'eurodéputé italien Andrea Cozzolino, président de la délégation Maghreb au Parlement européen sur Twitter. Pour sa part, l’eurodéputé italien, Marco Zanni, a relevé que «le Maroc est un partenaire clé dans la région méditerranéenne et en Afrique pour l'Italie et l'UE ».
« Nous devons redoubler d'efforts pour développer la coopération et la coordination avec ce pays », a-t-il plaidé. Pour l’eurodéputée française, Dominique Bilde, la décision du tribunal européen est «regrettable ».Toutefois, a-t-elle dit, le Maroc restera un partenaire clé pour l’UE. Elle a indiqué par ailleurs avoir « demandé une enquête sur la gestion de l’aide européenne aux camps de Tindouf, rattachés de facto au polisario ».
Quant à l’eurodéputé allemand, Maximilian Krah Mdep, il a relevé que la décision du tribunal «indique clairement que l'UE ne peut éviter une décision politique : le Sahara fait partie du Maroc».
Dans une déclaration à la presse, l'eurodéputé Dominique Riquet, a rappelé, quant à lui, que « toutes les institutions européennes (Conseil, Parlement, et la Commission) ont une position en faveur des accords avec le Maroc, notamment sur les projets de collaboration agricole et en matière de pêche », soulignant que la décision du tribunal n’entraine « politiquement aucun changement, avec une majorité qui est favorable à ce qu’on continue et on approfondit la collaboration avec le Maroc ».
Cette décision n’interrompt pas la coopération entre les deux parties, a-t-il relevé, affirmant que «nous défendons la collaboration privilégiée avec le Maroc, qui est plus qu’un partenaire, c’est un ami »