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La question des secteurs concernés par cette mesure pose également problème. Nombreux sont les observateurs qui se demandent si le dispositif mis en place par la circulaire n°26/2012 a touché, en premier lieu, les ministères où les fonctionnaires fantômes séviraient plus qu’ailleurs. En fait, trois départements ministériels sont pointés du doigt, à savoir ceux de la Jeunesse et des Sports, de la Culture et de l’Education nationale. Cette dernière a publié le 15 avril dernier une liste de près de 568 fonctionnaires fantômes qui ont perçu leurs salaires et leurs avantages sans avoir occupé leurs postes. D’autres sources ont évoqué le chiffre de 84.000 personnes. Les ministères de la Jeunesse et des Sports et de la Culture sont également accusés de compter en leur sein des centaines d’artistes et de sportifs intégrés comme fonctionnaires sans avoir jamais mis les pieds dans les locaux qui leur sont assignés. Certaines sources avancent que les artistes touchent mensuellement leurs salaires alors que la plupart du temps, ils sont soit au théâtre soit sur les plateaux de tournage. De même pour les sportifs qui passent le plus clair de leur temps sur les pistes d’athlétisme en Europe.
Enfin, qu’en est-il de la question de la restitution des salaires perçus ? Le ministère délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration n’a pas encore communiqué ni sur les éventuelles poursuites engagées, ni sur les montants récupérés. Et ce, même si ces salaires indûment perçus constituent un vrai fardeau pour le budget de l’Etat en ces temps de disette. A titre de rappel, les salaires des agents publics avaient atteint la somme astronomique de 18,5 milliards de DH à fin février dernier.