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La brigade criminelle de la police judiciaire avait déjà reçu et pris en compte mardi soir 692 appels, ayant fourni 273 renseignements alors "en cours d'exploitation", selon la PJ parisienne. Trois personnes, selon la même source, ont été conduites dans des commissariats pour des "vérifications complémentaires". Mais aucun de ces contrôles n'a donné lieu à une garde à vue.
Le suspect âgé de 35 à 45 ans, de type européen, est soupçonné d'être aussi l'auteur d'une agression vendredi au siège de BFMTV et de tirs contre une banque à La Défense lundi.
Selon l'appel à témoin lancé lundi soir par le parquet de Paris, l'homme, cheveux poivre et sel, mesure entre 1,70 m à 1,80 m. Des témoins ont décrit un homme "calme et déterminé", qui "sait très bien ce qu'il fait". Lundi, armé d'un fusil à crosse et canon sciés, il avait enchaîné l'attaque à Libération, puis les tirs à La Défense qui n'ont pas fait de blessé. Dans la foulée, un automobiliste a affirmé à la police qu'un "individu armé l'avait pris en otage" pendant près de 20 minutes, le contraignant à le déposer aux Champs-Elysées.
L'automobiliste a affirmé que l'homme lui avait dit "sortir de prison, être prêt à tout, et avoir une grenade" dans son sac, a rapporté une source judiciaire à l'AFP. Malgré le survol de la zone par un hélicoptère de la Sécurité civile et l'intensification des patrouilles dans ce secteur très fréquenté, les enquêteurs avaient perdu sa trace. "Il est possible qu'il ait ensuite pris le RER au pont de l'Alma, mais ce n'est pas certain", d'après la source judiciaire.
Manuel Valls a précisé mardi que "tout un travail" était fait sur l'ADN du suspect, "soit dans la voiture qu'il a utilisée, soit sur les cartouches". Les résultats étaient attendus rapidement.
Devant le journal, le dispositif de sécurité restait discret mardi avec deux policiers en civil garés devant l’immeuble, selon une journaliste de l’AFP. D'autres grands médias parisiens maintenaient des mesures de sécurité renforcées.