
Dans trois mois tous les nécessiteux, qu’ils soient pauvres ou appartenant à la classe moyenne, vont recevoir leur chèque de soutien pour les aider à supporter le renchérissement du coût de la vie. Le gouvernement Benkirane en a décidé ainsi dans un élan de générosité et de cadeau de Nouvel an. C’est Mohamed Najib Boulif, le ministre des Affaires générales et de la Gouvernance, qui annonce la bonne nouvelle. Il reste à noter que cette largesse du gouvernement a un prix. Où va-t-on trouver l’argent nécessaire pour satisfaire tous les indigents du Maroc ? Il est vrai que l’on veut réformer la Caisse de compensation et pratiquer la vérité des prix. Ce qui veut dire que la farine, l’huile, le sucre, le gaz et d’autres produits de première nécessité seront dorénavant vendus à leur juste prix.
De ce fait, l’économie ainsi réalisée ira en partie à ceux qui sont dans le besoin. En théorie, cela paraît trop beau. A-t-on déterminé le nombre de nécessiteux dans le pays ? Ils sont combien : 15 millions, 20 millions…peut-être plus ? Quels sont les indicateurs sur lesquels nos éminents spécialistes gouvernementaux se sont appuyés pour fixer la masse de ceux à qui on doit remettre les bons alimentaires ?
Et puis en décidant du jour au lendemain de pratiquer la vérité des prix, ne risque-t-on pas tout simplement d’accroître encore plus la paupérisation des Marocains ?
Le gouvernement Benkirane aura alors réussi la gageure de mettre tous les citoyens au même niveau, celui de la pauvreté. Et dire que les slogans de campagne et même d’avant campagne du PJD prônaient le bien-être du citoyen marocain. C’est le contraire auquel nous assistons actuellement. Ce sont les lendemains qui déchantent !
Si le gouvernement est bien décidé à revoir la politique de soutien concédé à la Caisse de compensation, sa démarche serait louable s’il s’y prenait autrement. Déterminer d’abord tous ceux qui bénéficient de l’intervention de cette Caisse, sachant que les citoyens ne sont pas finalement les gros bénéficiaires, mais ce sont plutôt nombre d’industries qui utilisent dans leurs productions huile, farine, sucre, etc. Comment vont réagir ces entreprises qui disposent d’un lobby puissant prêt à se manifester le cas échéant pour défendre ses intérêts ? Le gouvernemental aura-t-il le courage de l’affronter ou fera-t-il le dos rond et l’épargner ? Dans ce cas, seuls les citoyens démunis, ceux qui ne peuvent rien ou pas grand-chose qui subiront alors les lubies de notre gouvernement.
De ce fait, l’économie ainsi réalisée ira en partie à ceux qui sont dans le besoin. En théorie, cela paraît trop beau. A-t-on déterminé le nombre de nécessiteux dans le pays ? Ils sont combien : 15 millions, 20 millions…peut-être plus ? Quels sont les indicateurs sur lesquels nos éminents spécialistes gouvernementaux se sont appuyés pour fixer la masse de ceux à qui on doit remettre les bons alimentaires ?
Et puis en décidant du jour au lendemain de pratiquer la vérité des prix, ne risque-t-on pas tout simplement d’accroître encore plus la paupérisation des Marocains ?
Le gouvernement Benkirane aura alors réussi la gageure de mettre tous les citoyens au même niveau, celui de la pauvreté. Et dire que les slogans de campagne et même d’avant campagne du PJD prônaient le bien-être du citoyen marocain. C’est le contraire auquel nous assistons actuellement. Ce sont les lendemains qui déchantent !
Si le gouvernement est bien décidé à revoir la politique de soutien concédé à la Caisse de compensation, sa démarche serait louable s’il s’y prenait autrement. Déterminer d’abord tous ceux qui bénéficient de l’intervention de cette Caisse, sachant que les citoyens ne sont pas finalement les gros bénéficiaires, mais ce sont plutôt nombre d’industries qui utilisent dans leurs productions huile, farine, sucre, etc. Comment vont réagir ces entreprises qui disposent d’un lobby puissant prêt à se manifester le cas échéant pour défendre ses intérêts ? Le gouvernemental aura-t-il le courage de l’affronter ou fera-t-il le dos rond et l’épargner ? Dans ce cas, seuls les citoyens démunis, ceux qui ne peuvent rien ou pas grand-chose qui subiront alors les lubies de notre gouvernement.