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Le Mali traverse une profonde crise depuis presque dix ans: d'abord confronté à des rebellions indépendantistes dans le nord, il fait face désormais à des groupes jihadistes qui essaiment dans le nord et le centre du pays. Une large partie du Mali vit au rythme des attaques et de la violence. Bamako, touchée plusieurs fois par des attentats, reste un havre encore stable et une capitale très portée sur les arts, dont la photo. Depuis 1994 et tous les deux ans y sont organisées les Rencontres de Bamako, la plus importante rencontre photographique du continent africain. Seule l'édition de 2013 avait été annulée en raison de la crise. "Dans cette entreprise de reconquête et de reconstruction de l'image de l'Afrique, je ne connais aucune oeuvre plus puissante, plus redoutable que la photographie", a insisté à la tribune la ministre de la Culture N'Diaye Ramatoulaye Diallo. "Alors que le Sahel est en trouble, nous nous devons de faire cette biennale, pour aller au-delà de certains clichés, (il faut amener) la créativité, la joie, du bonheur dans la profondeur", a dit à l'AFP Igo Diarra, directeur des Rencontres. La biennale est pour la première fois organisée seulement par des Africains, les éditions précédentes ayant été co-organisées avec l'Institut français du Mali, désormais partenaire.
Outre l'exposition d'oeuvres, la manifestation entend donner une "visibilité" à des jeunes artistes africains, selon la ministre de la Culture. "J'espère que cela va m'ouvrir des portes", indique Amadou Diadié Samassekou, photographe malien de 35 ans qui expose pour la première fois dans la sélection IN des Rencontres.
Environ 85 artistes africains et de la diaspora vont exposer cette année dans divers lieux de la capitale malienne. La biennale s'achèvera le 31 janvier.










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