La bande à Haidar de “l’activisme” à la lâcheté !

Qu'allait faire la séparatiste Aminatou Haidar si les autorités marocaines ne lui avaient pas demandé de se prononcer ouvertement sur sa nationalité ? C'est simple, elle aurait continué, bien évidemment, à utiliser un passeport marocain pour ses nombreux voyages, elle qui n'a officiellement aucun revenu fixe. Mais n'est-ce pas une lâcheté de la part d'une « militante », et par extension des « militants », d'endosser une identité d'un pays qu'ils renient à tout moment !? Constat patent : Cette femme, et toute la file avec, ne veulent pas assumer leurs choix politiques. Elle et ses acolytes défendent le Polisario et ses thèses à l'étranger et s'escriment à vouloir organiser ses rangs à l'intérieur, ce qui signifie qu'ils sont politiquement « casés », et là la question des « droits humains » ne vient que pour corroborer la position politique. Ont-ils dès lors le droit de plaider pour un statut de défenseur des droits de l'Homme ? A revoir la photo de ladite Haidar drapée des couleurs algériennes à New York, ou à réécouter le dénommé Tamek en train de prononcer un discours QUI SE qui se veut enthousiaste à Tindouf et où il qualifie le Maroc de tous les maux, l'on se rend compte facilement qu'il n'est plus question de droits humains, mais d'un positionnement clair et net en faveur de thèses dictées par les commanditaires algériens. Les droits de l'Homme, quant à eux, sont indivisibles et on aurait aimé voir ces pseudo-actvistes en la matière dénoncer la situation d'esclavagisme, de népotisme, de misère totale, de prise d'otages collective qui prévaut à Tindouf. Ils sont aussi des Sahraouis les Dahi Agay Ould Sidi Youssef,   « Aouili » appartenant à la tribu d'Izerguiens, passé à tabac sous prétexte qu'il exerce des activités de contrebande, Mohamed Yeslam Haydala, Laghzal Ahmed, Mohamed Chryef, Houcine Beida, Moulay Ali Beida, Ahmed Kheir. Autant de noms qui ont souffert le martyre dans les goulags désertiques en territoire algérien.
Pourquoi ces pantins déguisés en défenseurs du diable ne défendent-ils pas les droits d'autres Sahraouis unionistes bafoués de l'autre côté de la ceinture ? Pourquoi ne soufflent-ils mot sur les goulags d'Arrachid et de Rabbouni et les multiples violations commises aux camps dévoilées par des Sahraouis victimes de cette oppression ? Ils les connaissent très bien, quelques-uns d'entre eux sont même leurs voisins à Laâyoune. Un autre point se pose sur ce statut de droit-de-l'hommiste, ces gens expriment leurs opinions sans gêne aucune. Ils n'ont jamais été dérangés outre mesure pour cela, en témoignent les multiples entretiens donnés à la presse marocaine. Les progressistes marocains leur ont aussi permis un espace d'expression lors du dernier forum maghrébin à El Jadida, mais là on était encore dans le cadre d'expression d'opinion susceptible d'être débattue. Mais là, ce sont des gens qui commencent à sortir leurs griffes en communiquant directement avec des ennemis et à vouloir rentrer comme si de rien n'était !! Encore une fois une question s'est posée : Les sbires d'Alger à Tindouf pourraient-ils permettre la diffusion d'une autre voix  que celle du Polisario... pas obligatoirement marocaine!? Personne n'est dupe, à Tindouf rien ne vole au-dessus de la voix du maître. Tout le monde se rappelle ce qu'a enduré Bachir Sayed, pour la simple raison qu'il pensait différemment et faisait montre d'une certaine indépendance par rapport à l'affiliation aveugle pour Al Mouradia qu'adopte Mohamed Abdelaziz. L'on se rappelle également les souffrances des rédacteurs d'un journal qui se voulait « indépendant ». Et puisqu'on y est, l'on est en droit de reposer une question qui a un rapport avec l'indépendance de la décision du Polisario : Qui a assassiné Ouali Mustapha Sayed ? pour ne parler que de lui.