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La baisse du volume des échanges plombe les sociétés de BourseUne tendance qui n’est pas près de s’inverser dans un futur procheVendredi 14 Février 2014
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Le marché boursier a du mal à sortir de sa léthargie. Tous les opérateurs en pâtissent. Investisseurs comme intermédiaires ressentent de plus en plus le poids de la crise qui perdure. Avec la faiblesse des volumes observée, les intermédiaires au niveau de la Bourse des valeurs de Casablanca continuent de broyer du noir. C’est ce qu’attestent leurs réalisations à fin 2012 qui restent largement inférieures à celles de 2011 (-12%). Une tendance qui n’a pas changé en 2013 et ne semble pas s’inverser dans un futur proche. En effet, les échanges ont porté en 2013 sur 28,6 milliards de dirhams (MMDH) qui donnent lieu à des commissions aussi bien du côté des acheteurs que des vendeurs. Mais c’est très insuffisant pour que les sociétés de Bourse puissent tirer leur épingle du jeu. En 2012, avec un volume global de plus de 33 MMDH, la quasi-totalité affichait des pertes importantes. Cela laisse penser qu’aucune des sociétés d’intermédiation de la place ne devrait s’en sortir, sauf peut-être celles qui sont adossées à de grandes banques de la place. Une baisse du volume qui a eu des répercussions effectives sur ces sociétés et sur leur personnel. Les employés souffrent d’une stagnation des salaires, et un resserrement des conditions de travail. Peu nombreux sont ceux qui ont perçu leurs primes annuelles habituelles. Il y a aussi une autre conséquence de ce recul des échanges, et non des moindres, à savoir l’arrêt de recrutement dans ce domaine, sans parler de la vague de licenciements qui touche le secteur. Les spécialistes de la place s’attendent même à une recrudescence des licenciements économiques et des réductions d’effectifs. Cette situation n’est que le dénouement de l’évolution de la place casablancaise ces dernières années. Les investisseurs et les petits porteurs continuent de céder à la panique et les institutionnels sont toujours absents. Toutefois, il faut reconnaître que ce n'est pas la baisse des marchés qui est embêtante, mais plutôt la baisse des volumes. La Bourse souffre, en fait, d’un problème d'offre et de demande. La faiblesse des volumes échangés est due à l’existence de peu de valeurs liquides. Le marché est concentré sur moins d'une dizaine de valeurs, qui représentent 80% du volume global des transactions. La pression fiscale fait partie, elle aussi, des handicaps de la relance de la place casablancaise. De ce fait, la relance du marché reste tributaire de la mise en place d'une batterie de mesures à même de stimuler durablement la demande. Il y a eu les nouvelles dispositions de la loi de Finances, dont l’ambition est de rectifier les erreurs commises auparavant, qui portent, notamment, sur l'exonération de la taxe sur la plus-value (TPCVM) pour les personnes physiques et l'abattement de 50 % de l'impôt sur les sociétés (IS) sur les plus-values de la cession de valeurs mobilières pour les compagnies d'assurances et Caisses de retraite, mais qui demeurent insuffisantes. Il y a certaines mesures qui ont été prévues dans la réforme de 1993 mais qui n’ont pas encore vu le jour. Le système de règlement-livraison simultané est d'ailleurs l'une des mesures annoncées par la réforme de la Bourse, mais le projet n'arrive toujours pas à voir le jour. Ce système est le dernier maillon de la réforme de la Bourse initiée en 1993. Le dispositif en question s'appuie beaucoup plus sur les échanges informatiques que sur le papier. Il consiste à rendre les sociétés de Bourse responsables du dénouement des opérations effectuées pour le compte des clients qui sont dépositaires chez d'autres banques ou sociétés de Bourse. En d'autres termes, la société de Bourse va créditer ou débiter selon l'opération. Et ce n'est que quand le banquier du client aura accepté ou refusé cette opération qu'il annule. C'est un système qui, certes, demande du temps pour être mis en place, mais à ce sujet les efforts ne sont pas à la hauteur des ambitions.
Mohammed Taleb
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