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Le soutien militaire turc a permis aux forces pro-GNA de repousser et de mettre en échec en juin 2020 une offensive des proHaftar lancée en avril 2019 pour s'emparer de la capitale libyenne Tripoli. Le GNA, basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, contrôle depuis l'ensemble du nord-ouest du pays. Jeudi, Khalifa Haftar a appelé à "chasser l'occupant" turc. Il n'y aura "pas de paix en présence d'un colonisateur sur nos terres", a dit le maréchal libyen soutenu lui par la Russie et les Emirats arabes unis. Le même jour et à l'occasion du 69e anniversaire de l'indépendance du pays, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, a appelé ses compatriotes à "tourner la page des désaccords pour aboutir à la stabilité". Malgré la multitude de séries de pourparlers interlibyens pour sortir le pays de la crise, rendues possibles par un cessez-le-feu signé en octobre sous l'égide de l'ONU et globalement respecté, les déclarations belliqueuses se multiplient.
Au premier jour de sa visite à Tripoli samedi, le ministre turc a discuté avec des responsables libyens des moyens de riposter à une éventuelle nouvelle offensive de Haftar, selon un communiqué du Haut Conseil d'Etat (HCE, pro-GNA). "Ce qui compte c'est que tout le monde contribue à une solution politique. Toute autre action ne pourra qu'être mauvaise", a-t-il déclaré samedi soir. Le Parlement turc a adopté mardi une motion prolongeant de 18 mois l'autorisation de déployer des "militaires" en Libye, pays plongé dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.