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Les incidents ont éclaté à la fin des obsèques d’un des policiers tués. Les habitants accusent le gouvernement dirigé par le parti islamiste modéré Ennahda de laxisme à l’égard des groupes islamistes radicaux. La mort des policiers a retardé l’ouverture de négociations entre le gouvernement islamiste et l’opposition pour mettre fin à des mois de blocage politique et organiser la transition.
Les sièges locaux d’Ennahda ont été attaqués par des manifestants au Kef et à Beja. Des rassemblements ont également eu lieu dans quatre autres villes pour demander la démission du gouvernement. “Ennahda a tué mon fils, je ne pourrai pas être consolé tant que ces gens-là seront au pouvoir (...) Ils détruisent notre pays, ils tuent nos enfants et veulent que la Tunisie devienne un nouveau Soudan”, a déclaré la mère de Socrate Charni, l’un des sept policiers tués.
Le début des discussions entre le gouvernement et l’opposition a été repoussé à vendredi. Le groupe islamiste interdit Ansar al Charia, apparu après le renversement du régime de Zine ben Ali début 2011, est considéré comme responsable de l’assassinat cette année de deux figures de l’opposition, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Une fusillade a éclaté mercredi lors d’une perquisition dans une maison de Sidi Bouzid, à 260 km de Tunis, où la police a découvert des armes et des explosifs. “Les policiers menaient cette opération quand les terroristes ont ouvert le feu sur eux. Il y a eu six policiers tués, quatre autres blessés et un homme armé a été abattu”, a déclaré mercredi Mohammed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l’Intérieur.