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Le pari semblait lundi en partie gagné avec, selon la police, 70.000 manifestants dimanche, bien en deçà des quelque 180.000 du dimanche précédent.
Mais avec une frange de manifestants de plus en plus agressive et des meneurs qui refusent toute discussion, le gouvernement va peut-être devoir changer de tactique.
D'autant que le temps presse, outre l'ultimatum de l'opposition: jeudi sera célébré le 86e anniversaire du roi Bhumibol, personnalité révérée en Thaïlande. Aucun trouble à l'ordre public n'est envisageable en principe ce jour-là.
La "disparition" de la Première ministre, qui n'était pas apparue à la télévision depuis samedi, avait nourri les spéculations, notamment sur les réseaux sociaux. La grande incertitude reste la réaction de l'armée, institution très importante en Thaïlande, qui a assuré jusqu'ici qu'elle ne prendrait pas partie. Une crise prolongée pourrait changer la donne, dans un pays qui a connu 18 coups d'Etat ou tentatives de coups depuis l'établissement de la monarchie constitutionnelle en 1932.
"Les forces armées resteront neutres. Je sais qu'elles veulent voir le pays en paix", s'est néanmoins dite certaine la Première ministre lundi.