-
Cancer du col de l'utérus : Les Etats-Unis approuvent un outil de dépistage à domicile
-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"

Face à l'armée qui a remporté récemment une série de succès militaires dans la province de Damas, bloquant l'approvisionnement des rebelles dans les quartiers sud de la capitale, les rebelles tentent de trouver des portes de sortie à travers l'est, selon l'ONG.
Au moins 28 jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et du Front Al-Nosra, en grande majorité des combattants étrangers, 26 rebelles syriens et 18 soldats ont péri dans ces affrontements violents opposant les insurgés à l'armée de Bachar al-Assad appuyée par le Hezbollah libanais et des miliciens chiites irakiens, selon l'ONG.
Cinq journalistes-citoyens, dont trois combattant généralement aux côtés des rebelles, ont été tués alors qu'ils couvraient la bataille. La Ghouta orientale est une région à l'est de Damas où s'est produite le 21 août une attaque chimique ayant fait des centaines de morts et a été imputée aux forces de Bachar al-Assad.
Elle est assiégée et bombardée depuis des mois par les troupes gouvernementales, l'opposition dénonçant une situation humanitaire catastrophique pour les habitants bloqués dans cette zone, selon l’AFP.
Par ailleurs et selon Reuters les rebelles islamistes du Front Al-Nosra ont annoncé samedi avoir pris le contrôle du principal gisement de pétrole de Syrie, ce qui priverait les forces du président Bachar al Assad de la quasi-totalité des réserves du pays. Le gisement d'Al Omar est situé dans la province de Daïr az Zour, dans l'est de la Syrie. Sa prise de contrôle par les insurgés, si elle est confirmée, obligera les forces gouvernementales à compter uniquement sur le pétrole importé et sur l'aide iranienne pour maintenir opérationnelles leurs unités mécanisées
Diplomatiquement, à Genève, la communauté internationale cherche à organiser une nouvelle conférence de paix le mois prochain. L'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, après avoir rencontré samedi le ministre russe des Affaires étrangères, devait ensuite voir le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Aujourd’hui, Lakhdar Brahimi aura dans la ville suisse des entretiens avec les vice-ministres russes des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov et Guennadi Gatilov, et avec la sous-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman. La participation de l'Iran, grand allié régional de Damas, à cette hypothétique conférence "Genève II" est l'une des questions au centre des discussions.