Mais cette situation, au lieu de les ramener à la raison, semble au contraire les endurcir et les pousser dans leur retranchement, leur entêtement, et même leur effronterie, leur impudence.
Comment osent-ils affirmer que sans la Syrie, les pays arabes ne sont rien ? N’est-ce pas présomptueux de leur part ?
Est-ce que les dirigeants syriens n’ont rien trouvé comme parade pour réagir contre la décision des pays arabes de les punir que de se montrer arrogants ?
Cette attitude hautaine ne fera que les enfoncer encore plus dans l’abysse, les tenir isolés du reste du monde et sceller leur avenir. Il n’est pas étonnant de les voir connaître le même sort que d’autres dirigeants arabes éjectés par leur peuple.
Sinon se faire harakiri parce qu’ils ont fait trop de mal à leur peuple, et qu’ils ont atteint le point de non-retour !
Bachar Al Assad, même s’il le voulait, ne peut rien faire. Il se trouve otage d’une nomenklatura qui ne semble pas vouloir lâcher du lest. Il y a trop d’enjeux dont elle ne peut ni veut se défaire facilement.
L’arrogance des dirigeants de Damas n’a aucune limite quitte à exterminer leur peuple.
Les organisations humanitaires internationales accusent les dirigeants syriens de crime contre l’humanité. C’est un fait avéré ! Est-ce pour autant qu’elles seront écoutées, et que ce sera la fin du calvaire des populations du Homs, Hama, Darna et autres.