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Le président américain Barack Obama, qui devait arriver lundi en milieu de journée à New York, son homologue français François Hollande et de nombreux autres chefs d’Etat et ministres se succéderont dès mardi à la tribune de cette 68e Assemblée générale, dans un cadre provisoire moins impressionnant que l’hémicycle habituel, en réfection.
Le nouveau président iranien modéré, Hassan Rohani, est très attendu. Ces derniers jours, il a multiplié les déclarations plutôt conciliantes, saluant en particulier le ton «positif et constructif» de M. Obama.
Les Etats-Unis et leurs alliés ont pris bonne note mais restent à ce jour prudents. Pour Washington, ces propos récents ne sont «pas suffisants» pour répondre aux inquiétudes de la communauté internationale sur le programme nucléaire iranien.
La rencontre - prévue mardi - entre Hassan Rohani et François Hollande sera une première depuis 2005: les contacts à ce niveau entre l’Iran et les Occidentaux restent assez rares depuis la révolution islamique de 1979.
Parallèlement à l’Assemblée, les grandes puissances vont poursuivre en coulisses des négociations sur la crise majeure du moment: la guerre en Syrie, qui a fait 110.000 morts depuis mars 2011.
Washington, Paris et Londres d’un côté et Moscou de l’autre s’opposent depuis dix jours sur les moyens d’appliquer un plan pour éliminer les armes chimiques que Damas est accusé par les Occidentaux d’avoir utilisées contre sa population. Dimanche, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé les Etats-Unis d’exercer un «chantage» sur la Russie afin qu’elle accepte une résolution contraignante pour son allié syrien.
Si les positions se rapprochent, le Conseil de sécurité pourrait adopter une résolution dans le courant de la semaine, sortant ainsi de sa paralysie dans la crise syrienne.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon devait faire lundi le point des progrès accomplis et encourager chefs d’Etat et ministres à redoubler d’efforts. Selon un récent rapport d’étape de l’ONU, qualifié de «mitigé» par M. Ban, l’aide publique au développement a baissé l’an dernier pour la deuxième année consécutive sous l’effet de la crise économique et les médicaments essentiels sont toujours trop chers dans les pays en développement.