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"À compter du lundi 19 avril, moyennant certaines restrictions, il sera de nouveau possible d'organiser des manifestations accueillant du public, par exemple dans les stades, les cinémas ou les salles de concert et de théâtre. Les activités sportives et culturelles à l'intérieur seront aussi à nouveau autorisées, y compris certaines compétitions. Enfin, les restaurants pourront rouvrir leurs terrasses", a indiqué le Conseil fédéral dans un communiqué.
Pourtant, le gouvernement fédéral reconnaît que "la situation épidémiologique reste fragile et s'est même détériorée ces dernières semaines" et qu'il est trop tôt pour mesurer l'impact des fêtes de Pâques sur la dynamique de la pandémie dans le pays alpin. Alors pourquoi ouvrir ? Alain Berset, le conseiller fédéral en charge de la santé a rendu un hommage vibrant à la population, estimant que grâce au comportement responsable de la majorité des Suisses, il avait été possible d'alléger progressivement les restrictions imposées en février face à une situation qui se dégradait fortement.
"C'est vraiment une question de confiance entre nous, en Suisse, que nous mettions ces mesures en oeuvre", a souligné le conseiller au cours d'un point de presse. Il a insisté sur la nécessité pour la population de continuer à appliquer les gestes barrière et de ne pas prendre la levée partielle des mesures annoncée mercredi comme un signal que tout est permis. Une interprétation qui avait replongé la Suisse dans une terrible deuxième vague d'infections après un été hédoniste, alors que le pays avait relativement bien géré le début de la pandémie. Cette fois-ci, "nous avons pu garder le contrôle de la pandémie", a souligné le conseiller fédéral, qui a constaté que les réouvertures très partielles décidées en mars "n'ont pas provoqué de hausse massive des infections", permettant de poursuivre le mouvement. Et à la carotte vient s'ajouter le bâton: "en fonction de l'évolution dans les hôpitaux, il n'est pas exclu de devoir revenir sur les assouplissements",souligne le communiqué. Actuellement, le taux d'infections quotidiennes est à peu près équivalent à celui que l'on trouve en Italie et en Allemagne, mais il est inférieur à la moyenne de l'Union européenne et trois fois inférieur à celui de la France.
Autre argument en faveur d'un allègement des mesures de restriction, le gouvernement estime que la campagne de vaccination avance bien. Près de la moitié des plus de 80 ans et environ 30% des 70 à 79 ans sont complètement vaccinés et de plus la recrudescence des hospitalisations "reste relativement faible" et le taux d'occupation des unités de soins intensifs stable. La Suisse -qui compte environ 8,6 millions d'habitants- a administré 1,8 million de doses de vaccins et 686.000 personnes ont maintenant eu leur deux doses de vaccin Pfizer/BioNTech ou Moderna.