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"Tout se heurte à l'obsession des opposants à l'idée de renverser le régime d'Assad", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères au cours d'une conférence de presse.
"Tant que cette position irréconciliable restera en vigueur, il ne se passera rien de bon. Les combats vont se poursuivre, les gens vont continuer à mourir", a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie russe a aussi regretté le manque de bonne volonté de la part des pays occidentaux à convaincre les opposants à dialoguer avec le pouvoir.
"Certains pays occidentaux et certains pays du Proche-Orient ont salué la création de la Coalition (de l'opposition). A la question de savoir pourquoi nos partenaires encourageaient une approche consistant à renoncer au dialogue, on nous a expliqué que l'essentiel était de réunir l'opposition avant de la convaincre de prendre une position plus constructive", a-t-il déclaré.
Mais ensuite, "il n'y a pas eu de tentatives de mettre les parties en conflit à la table des négociations. Seulement nous et nos partenaires chinois, l'émissaire de l'ONU Kofi Annan et son successeur Lakhdar Brahimi ont tenté de le faire", a ajouté M. Lavrov.
La Russie est l'un des derniers soutiens du régime syrien auquel elle vend des armes.
"Notre priorité n'est pas d'atteindre un but géopolitique comme le renversement du régime d'Assad, mais la stabilisation de la situation et l'arrêt rapide de l'effusion de sang pour sauver la vie de Syriens", a souligné le chef de la diplomatie russe.
Le ministre russe des Affaires étrangères avait déjà estimé le 13 janvier que l'éviction du président syrien Bachar Al-Assad du pouvoir était "impossible à mettre en œuvre".
Mardi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a prédit que le conflit en Syrie allait "traîner en longueur" et que la victoire des rebelles était loin d'être acquise.