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Les toiles de Vincent Van Gogh prennent vie en utilisant la technique de la peinture animée. Cent trente tableaux de l'artiste sont représentés dans le film. Au total 62 450 plans cinématographiques racontent la fin de vie de Van Gogh, comme un thriller. Pour recruter les artistes, les réalisateurs Dorota Kobiela et Hugh Welhman leur ont fait passer des tests pendant trois jours. Les peintres sélectionnés ont ensuite été initiés pendant deux semaines de manière intensive, au style pictural de Van Gogh et à la peinture d'animation.
Les prises de vue réelles qui se sont déroulées à Londres et en Pologne, ont servi de base de travail aux peintres-animateurs. Pour le film, les artistes peintres se sont transformés pendant deux ans en faussaires ! Aidés en cela par toutes les toiles de Van Gogh qui décrivaient l'époque, les objets du quotidien, la nature qui l'entourait. Rappelons que l'œuvre de Van Gogh est composée de plus de deux mille toiles et dessins datant principalement des années 1880.
L’histoire du film se déroule à Paris, été 1891. Armand Roulin est chargé par son père, le facteur Joseph Roulin, de remettre en mains propres une lettre au frère de Vincent van Gogh, Theo. En effet, la nouvelle du suicide du peintre vient de tomber. Armand, peu enchanté par l’amitié entre son père et l’artiste, n’est pas franchement ravi par sa mission. À Paris, le frère de Van Gogh est introuvable.
Le jeune homme apprend alors par Père Tanguy, le marchand de couleurs du peintre, que Theo, visiblement anéanti par la disparition de son frère aîné, ne lui a survécu que quelques mois. Comprenant qu’il a sans doute mal jugé Vincent, Armand se rend à Auvers-sur-Oise, où le peintre a passé ses derniers mois, pour essayer de comprendre son geste désespéré. En interrogeant ceux qui ont connu l’artiste, il découvre combien sa vie a été surprenante et passionnée. Et que sa vie conserve une grande part de mystère.
Si l’idée d’évoquer le peintre par l’intermédiaire d’Armand Roulin, sous le couvert d’une enquête fictive pour découvrir les circonstances de la mort du peintre, est bonne, elle est moins convaincante dans son développement.
Les auteurs ont moins le sens du récit que du visuel. Trop délayée, la narration manque de rythme et l’on se laisse plus porter par l'image que par la dramaturgie. Si l’on n’y perd pas au change, plus de tonus, de raccourcis n’auraient rien gâché à l’affaire.