Dalil Boubakeur a estimé que sa disparition "soudaine" est une "grande perte" pour les musulmans de France, tout en présentant ses condoléances "attristées" à sa famille, à ses proches, à ses nombreux amis et à "tous ceux qui se retrouvaient dans sa pensée".
"Traducteur du Coran, très proche de la Mosquée de Paris, il avait notamment publié «L'Islam et la Raison» ou encore «L'Islam en 100 questions»", a-t-il rappelé, relevant que "sa pensée religieuse, héritée des penseurs musulmans modernes d’Algérie tels Mohamed Arkoun, Malek Bennabi, Abdelhamid Ben Badis et les Oulémas musulmans, a ouvert une voie de dialogues et d’échanges fructueux entre la culture française qu’il maîtrisait et la tradition humaniste de l’Islam du Maghreb qu’il voulait faire connaître".