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Décidée par l’Union nationale des administrateurs marocains (l’UNAM), cette « Marche de la colère », placée sous le slogan « non à la discrimination ! », est une autre action militante pour exprimer son inquiétude vis-à-vis de la gestion gouvernementale des politiques générales concernant particulièrement la Fonction publique, les collectivités locales, les établissements publics, les Chambres professionnelles. Une gestion qui manque de vision à même de résorber les grands dysfonctionnements et d’instaurer la justice sociale. C’est ce qu’indique l’UNAM dans son communiqué appelant à cette Marche de protestation pour dénoncer les politiques qui visent l’appauvrissement des administrateurs, leur dégradation et leur « classement » au second rang des cadres de l’Etat.
Estimant leurs droits bafoués et leur dignité poignardée, les administrateurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour retrouver l’estime et la considération, a tenu à affirmer la présidente du bureau exécutif de l’Union Fatima Benaddi. La demande principale de l’UNAM, somme toute légitime, consiste à la révision du statut des administrateurs sur la base de l’égalité entre groupes ayant des compétences et assumant des fonctions similaires. Elle rejette cette politique de deux poids deux mesures qui prévaut jusqu’ici, une sorte d’humiliation pour l’ensemble de ce corps, peut-on lire dans ledit communiqué.
Devant l’indifférence du gouvernement à l’égard de leur dossier revendicatif qui date depuis fort longtemps, l’UNAM déclare qu’elle est décidée plus que jamais à faire valoir ses droits par tous les moyens légaux.
Tout en dénonçant la décision unilatérale du gouvernement de procéder à des ponctions sur les salaires des fonctionnaires grévistes, l’Union estime qu’il n’y aura ni paix sociale ni réforme du système d’administration tant qu’il y a de la discrimination et cette disparité salariale incompréhensible entre les cadres de l’Etat qui ont reçu presque les mêmes formations et assument les mêmes tâches.
Depuis l’annonce de la date de cette Marche, un grand élan de solidarité s’est créé pour soutenir l’UNAM dans sa lutte pour rendre justice à cette catégorie de fonctionnaires.