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«Pour l’instant, nous sommes à 750 hommes et ça va encore augmenter (...) pour qu’ensuite le plus rapidement possible nous puissions laisser la place aux forces africaines», a déclaré M. Hollande aux journalistes lors d’une visite à la base navale «Camp de la Paix» où sont déployés des soldats français.
La France va «continuer à avoir des forces au sol et dans les airs», a ajouté le président français, selon lequel le déploiement de la force africaine «va prendre une bonne semaine».
La France a informé ses partenaires du Conseil de sécurité des progrès de son intervention au Mali contre les groupes islamistes du Nord et obtenu leur soutien de principe même si certains s’interrogent sur la suite des événements. À l’issue de consultations à huis clos au Conseil, l’ambassadeur français à l’ONU Gérard Araud s’est félicité de «la compréhension et du soutien de tous les partenaires» de la France. «Tous nos partenaires ont reconnu que la France agit en conformité avec la légalité internationale et la charte de l’ONU», a-t-il déclaré à la presse. Il a réaffirmé que la priorité pour la France était «la mise en œuvre rapide de la résolution 2085 de l’ONU» adoptée le 20 décembre dernier.
Cette résolution autorise le déploiement à terme d’une force internationale, essentiellement africaine - baptisée Mission internationale de soutien au Mali (Misma) - pour reconquérir le Nord du Mali, aux mains d’islamistes armés. Elle prévoit aussi un processus de réconciliation politique à Bamako et des négociations avec les rebelles du Nord qui se dissocieraient du terrorisme. L’opération Serval doit «encourager ce processus politique», a estimé l’ambassadeur. «L’intervention française est le résultat d’une urgence, mais une fois arrêtée l’offensive (des islamistes), nous devons mettre en œuvre la résolution 2085 dans toutes ses dispositions, dont le processus politique.»