A peine a-t-elle rebroussé chemin de l’Afghanistan au mois de janvier, voilà que la France qui se découvre une vocation de pays justicier, s’envole pour le Mali pour intervenir officiellement et militairement. Sa mission : stopper et repousser la progression d’islamistes armés dans le nord du pays et soutien aux troupes maliennes. Si l’opération Serval dans l’Azawad s’est révélée être un succès en dépit du peu de soutien de ses principaux alliés (Américains et Européens), sa seconde intervention dans un continent à conflits, dans une République Centrafricaine minée par la pauvreté et la corruption et en proie à des tueries intercommunautaires est un gros risque d’engrenage.