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Antonio Lisboa a ajouté durant cette conférence de presse organisée, hier jeudi au siège central de la FDT à Casablanca, que la CUT soutiendra la candidature de la FDT pour qu’elle soit membre de la Confédération syndicale internationale, car « la CUT a intérêt à ce que des syndicats proches de la gauche comme la FDT trouvent une place dans cette confédération ».
Le syndicaliste brésilien a parlé également de l’expérience de la CUT surtout quand Lula Da Silva, l’un des grands dirigeants de cette centrale syndicale, accédait à la présidence du Brésil en 2003. Antonio Lisboa a tenu à préciser que « Lula a demandé aux responsables de la CUT de faire pression sur lui pour réaliser leurs revendications ». Le syndicat pratique la même politique avec la nouvelle présidente du pays, a-t-il ajouté.
De son côté, Abdelhamid Fatihi, secrétaire adjoint de la FDT, a souligné l’importance de cet accord signé avec la centrale syndicale, en rappelant le rôle central joué par la CUT dans l’histoire politique du Brésil ces dernières années. « Nous sommes heureux de nouer une relation de coopération avec une centrale qui a une expérience riche dans tout ce qui a rapport avec les travailleurs », a-t-il précisé. Et d’ajouter que la coopération avec la plus grande centrale syndicale sera bénéfique aussi bien pour les travailleurs du Maroc que ceux du Brésil.
Selon Noureddine Fatih, membre du Conseil national fédéral, le premier contact entre la FDT et la CUT a été initié en 2011 durant les travaux du Forum social mondial organisé à Dakar, et depuis, les deux centrales multiplient les rencontres en vue de consolider leurs relations bilatérales. « Cet syndicat soutenait le Polisario, mais lorsqu’il s’est rendu compte du changement politique qu’a connu le Maroc depuis 1998, et le processus de négociation politique pour régler le problème du Sahara, la CUT a changé de position et défend désormais ce processus politique », tient à préciser Fatih, qui est aussi membre de la commission des relations internationales au sein de la FDT, dans une déclaration à « Libé ».
Il faut rappeler que l’accord signé entre les deux syndicats prévoit « le renforcement et la promotion des bonnes relations bilatérales entre les deux centrales syndicales », « collaborer et coopérer dans tous les domaines syndicaux communs, au niveau central et sectoriel », « fixer un programme des actions communes tant au Brésil qu’au Maroc », et « maintenir le dialogue sur tous les sujets d’intérêt commun pour les deux centrales syndicales ».