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La photo en question montre de la vapeur blanche s’élevant d’un bâtiment situé non loin de la salle qui abrite les turbines à vapeur du réacteur de production de plutonium mais aussi des générateurs électriques.
«La couleur blanche (de la vapeur) et son volume laissent penser qu’il s’agit de vapeur dégagée parce que les générateurs électriques sont sur le point d’entrer en service, ce qui laisse penser que le réacteur est en marche ou sur le point d’être mis en marche», déclare l’institut américano-coréen de l’école Johns Hopkins de recherches internationales avancées, dont le siège se trouve à Washington.
Le réacteur en question a une capacité de production de six kilos de plutonium par an, ajoute l’institut.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a pas réagi pour le moment à ces informations.
Les autorités nord-coréennes avaient annoncé en avril, en pleine période de forte tension avec Séoul, qu’elles allaient relancer le réacteur de recherche de Yongbyon, d’une puissance de cinq megawatts, qui produit du plutonium de qualité militaire.
A l’époque, les experts du nucléaire avaient estimé qu’il faudrait vraisemblablement dans les six mois pour remettre en marche le réacteur s’il n’avait pas subi de dommages importants pendant qu’il était à l’arrêt.
Le réacteur de Yongbyon est techniquement à l’arrêt depuis des années. En 2008, la Corée du Nord avait détruit sa tour de refroidissement, afin de prouver sa bonne volonté aux «pourparlers à six», qui réunissaient périodiquement à Pékin les négociateurs de six pays (Chine, Japon, Russie, Etats-Unis, Corée du Sud et Corée du Nord) pour trouver une issue à la crise ouverte par le secteur atomique de Pyongyang.
La Corée du Nord a mené trois essais nucléaires depuis 2006, le dernier en date remontant au 12 février dernier.
Récemment, Pyongyang s’est pourtant plutôt engagé dans une offensive de charme, après la rhétorique belliciste du début de l’année. Mercredi, le Nord s’est entendu avec le Sud pour rouvrir à partir de lundi, à titre d’essai, la zone industrielle de Kaesong, située en territoire nord-coréen. Cette zone a été fermée en avril par Pyongyang, qui en a retiré ses 53.000 ouvriers.