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Selon la Direction de l'observation et de la programmation relevant du ministère de l'Energie et des Mines, elle se partage entre pétrole brut avec 5,18 milliards, et le gasoil-fuel avec 5,05 milliards, suivis par les gaz de pétrole et autres hydrocarbures avec 3,16 MMDH et le charbon avec 1,09 MMDH.
Les dépenses en énergie électrique, quant à elles, se sont chiffrées à 517,7 millions de dirhams (MDH) à fin février 2012, accusant ainsi un recul de 17 % par rapport à la même période en 2011 où le montant a frôlé les 623 MDH, grâce à l’augmentation de 13,2% de la production énergétique.
Pour ce qui est des importations énergétiques, le montant global est de plus de 2,88 MMDH, en accroissement de 16,4% par rapport à fin février de l’année précédente où les importations se sont élevées à environ 2,48 MMDH. Le pétrole brut y occupe, encore une fois, la première place avec près de 765 MDH, en recul de 7,2% en glissement annuel, suivi par le charbon (1,03 MMDH, + 91,5%) qui a occupé, à fin février, la première place des combustibles consommés pour la production de l'électricité, avec 750.292 tonnes, en hausse de 14,5%, le gasoil-fuel (674,3 MDH, +0,5%) avec 245.341 tonnes, soit une augmentation de +21,2% et les gaz de pétrole et autres hydrocarbures (357,3 MDH, -1%)
Pour apaiser l’impact de ces dépenses sur le budget de l’Etat, le Maroc a opté pour les énergies renouvelables (le solaire et l’éolien) dans la perspective de couvrir 42% de ses besoins à l’horizon 2020. Selon Fouad Douiri, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, le solaire et l’éolien devront produire chacun 2000 MW. Reste à souligner que ces mesures sont envisagées à long terme, alors que les conséquences de cette hausse impactent l’économie marocaine à court terme et rendent nécessaire une réforme de la Caisse de compensation reportée à maintes reprises par les gouvernements qui se sont succédé aux affaires.