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Cette réunion, organisée dans un hôtel de la mégalopole turque, rassemble pour deux jours les responsables de la Coalition nationale syrienne, reconnue par des dizaines de pays comme le seul représentant légitime du peuple syrien.
Douze personnalités sont candidates au poste de chef du gouvernement dont l’élection aurait lieu sous la forme d’un scrutin majoritaire à deux tours.
Trois d’entre elles font figure de favoris: un ancien ministre de l’Agriculture de l’ancien président Hafez al-Assad, Assaad Moustapha, l’économiste Oussama al-Kadi et un cadre supérieur dans les télécoms, Ghassan Hitto.
Al-Kadi est né en 1968 à Alep et dirige à Washington le Centre syrien pour les études politiques et stratégiques. Hitto est né en 1963 à Damas et a passé près de vingt-cinq ans aux Etats-Unis, où il a été un cadre dirigeant d’entreprises de haute technologie avant de rejoindre la Turquie et les rangs de la révolution fin 2012.
Les 73 membres de la Coalition doivent d’abord se mettre d’accord sur la nécessité de former un gouvernement intérimaire ou de se limiter à mettre sur pied un organe exécutif aux pouvoirs plus limités.
La première tâche du Premier ministre consistera à nommer, si possible lors de la réunion d’Istanbul, un gouvernement chargé de gérer les territoires du nord et de l’est du pays conquis de haute lutte par les insurgés mais plongés dans le chaos.
Ce nouvel exécutif devra nécessairement être basé en Syrie, a souligné M. al-Saleh.
Sur le terrain en Syrie, l’opinion est divisée entre ceux qui espèrent que l’instauration d’un tel gouvernement permettra de mieux gérer la crise humanitaire qui règne dans les régions aux mains de la rébellion, et ceux qui pensent que la Coalition n’est pas apte pour choisir une administration compétente.
Le projet de gouvernement provisoire est en tout cas accueilli avec la plus grande hostilité par le régime de Damas. La Coalition est «en plein délire et confusion» et «caresse de vaines chimères», raillait ainsi lundi le quotidien al-Watan, proche du pouvoir syrien.