
Le Hezbollah, puissant parti armé parrainé par l’Iran, combat les rebelles aux côtés du régime de Bachar al-Assad.
«La Coalition (de l’opposition) considère que cette initiative est un pas dans la bonne direction et souligne la nécessité que les pays de l’UE prennent des mesures permettant de stopper l’intervention de la milice du parti en Syrie», indique un communiqué.
L’opposition a appelé à «traduire en justice les responsables du Hezbollah pour les crimes terroristes qu’ils ont commis sur le territoire syrien».
«Les pays du monde libre doivent prendre des mesures préventives à l’encontre des leaders, des membres et des partisans du Hezbollah qui ont participé à l’effusion du sang syrien, après son intervention militaire flagrante aux côtés du régime d’Assad dans sa guerre contre les aspirations de liberté et de dignité du peuple syrien», poursuit le communiqué.
La participation des troupes d’élite du Hezbollah dans la guerre en Syrie a permis notamment au régime de Damas de prendre début juin la ville stratégique de Qousseir, près de la frontière libanaise, alors qu’elle était tenue par les rebelles depuis un an.
Depuis, les Européens ont durci le ton vis-à-vis du mouvement chiite avant d’inscrire lundi sa branche armée sur sa liste noire, tout en assurant vouloir continuer à dialoguer avec ses responsables politiques.
Par ailleurs, l’Iran a dénoncé la décision de l’Union européenne (UE) d’inscrire la branche militaire du mouvement libanais Hezbollah sur sa liste des «organisations terroristes», estimant qu’elle répondait à «des intérêts illégitimes du régime sioniste».
L’Iran «dénonce vivement la décision (de l’UE) et estime qu’elle s’inscrit dans le cadre des intérêts illégitimes du régime sioniste», a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, cité par des médias.
«Du fait d’un manque de jugement correct sur la crise dans la région, l’Union européenne a pris une décision erronée contre le peuple libanais et le Hezbollah, qui a défendu le pays contre les agressions sionistes», a souligné le ministre.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé lundi d’inscrire la branche armée du Hezbollah sur la liste des «organisations terroristes» de l’UE, tout en assurant vouloir continuer à dialoguer avec ses responsables politiques.