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"Ceci est un appel politique, éthique et humanitaire. Nous appelons à une intervention immédiate pour briser le siège de Homs, qui est sous la menace d'une partition", a déclaré devant la presse Farah al-Atassi, une des membres de la Coalition réunie à Istanbul.
"Au nom des habitants de Homs, nous en appelons à la Coalition nationale syrienne, à l'état-major de l'Armée syrienne, aux pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe) pour qu'ils fournissent aux combattants du front de Homs et de toute la Syrie des armes sophistiquées pour repousser l'agression d'Assad", a-t-elle ajouté. "Nous lançons un appel aux médias pour qu'ils accordent plus d'attention à la situation en Syrie", a renchéri un autre membre de la Coalition, Abdelrahman Battra, déplorant que la presse internationale aient les yeux braqués sur la seule situation égyptienne.
"En Egypte, les Egyptiens ont une armée pour les protéger. En Syrie, les Syriens combattent quatre armées. La première est l'armée du régime, la deuxième les milices (libanaises) du Hezbollah, la troisième le corps des Gardiens de la révolution iraniens et la quatrième la technologie russe qui fournit les images satellites", a ajouté M. Battra.
Après avoir repris Qousseir (centre-ouest de la Syrie, près de la frontière libanaise), les troupes du président Assad et le Hezbollah ont lancé depuis lundi une nouvelle offensive contre la ville de Homs (centre), un verrou entre le nord et le sud du pays.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les belligérants à laisser "les 2.500 civils" bloqués à Homs quitter la ville et recevoir des secours.







