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			 Né en 1964, M. Hitto était jusqu’à l’an dernier cadre supérieur dans une compagnie de télécommunications au Texas (Etats-Unis) mais a rejoint en novembre 2012 les rangs de l’opposition et s’est impliqué dans l’assistance humanitaire à la population syrienne.
Le vote est intervenu après 14 heures de consultations entre les quelque 70 membres de la Coalition, qui pour certains ont décrit Hitto comme un «candidat de consensus» satisfaisant à la fois les courants islamistes et libéraux de l’opposition.
Mais plusieurs membres de la Coalition ont refusé de participer au vote, illustrant la persistance de divisions au sein de l’opposition syrienne.
M. Hitto y est arrivé quelques minutes plus tard, accueilli par une salve d’applaudissements.
M. Hitto était opposé à 11 autres candidats. Son principal concurrent, l’ex-ministre de l’Agriculture de l’ancien président Hafez al-Assad, Assaad Moustapha, a remporté sept suffrages.
Cette élection, prélude à la création d’un gouvernement intérimaire chargé de gérer les territoires du nord et de l’est du pays conquis par les insurgés, intervient alors que l’aviation du régime de Damas a bombardé pour la première fois lundi le Liban. Une information relatée par le département d’Etat américain et que confirmait une source militaire libanaise.
La France a dénoncé une «escalade» et une «nouvelle et grave violation de la souveraineté du Liban».
Dans un premier temps, un haut responsable militaire libanais n’avait évoqué auprès de l’AFP que des tirs de roquettes «sur la frontière entre le Liban et la Syrie», sans autre précision.
Elu par une Coalition dont la représentativité est souvent contestée par les militants sur le terrain, Hitto devra rapidement confirmer en Syrie même sa légitimité en prenant contact avec les rebelles. Ces derniers devront délimiter jusqu’à quel point ils sont prêts à accepter les prérogatives du Premier ministre. Ce qui pourrait prendre du temps.
Le chef élu du futur gouvernement bénéficie en tout cas du soutien de l’Armée syrienne libre (ASL), la principale force armée de la rébellion.
A terme, le gouvernement intérimaire devra nécessairement être basé en Syrie, a souligné un porte-parole de la Coalition, Khaled al-Saleh.

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