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«Nous avons besoin immédiatement d’une réunion entre le président, les ministres de la Défense et de l’Intérieur, le parti au pouvoir, le courant salafiste et le Front du salut (national, FSN) pour prendre des mesures urgentes afin de mettre fin à la violence et entamer un dialogue sérieux», a dit dans un tweet M. ElBaradei, coordinateur du FSN.
Par ailleurs, le président Mohamed Morsi a laissé derrière lui la crise politique égyptienne mercredi lors d’un bref déplacement en Allemagne destiné à convaincre l’Europe de ses intentions démocratiques et les investisseurs du potentiel de son pays.
Le président Morsi rencontrera la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin ainsi que des dirigeants d’entreprises.
Il a toutefois annulé son séjour à Paris prévu dans la foulée - il devait rencontrer François Hollande lors d’un petit déjeuner vendredi matin - dans un contexte troublé.
Le chef d’Etat-major de l’armée égyptienne a mis en garde mardi contre les risques d’effondrement de l’Etat après plusieurs jours de violences.
Cinquante-deux personnes ont été tuées dans les troubles qui ont éclaté à l’occasion de la célébration des deux ans de la révolution égyptienne. Les opposants au président l’accusent d’avoir trahi les valeurs de la «Révolution du Nil» qui a entraîné en 2011 le renversement du précédent président, Hosni Moubarak.
Les partisans de Mohamed Morsi rétorquent que les manifestants veulent renverser le premier chef d’Etat démocratiquement élu en Egypte.
Le président issu des Frères musulmans a déclaré lundi l’état d’urgence pour une durée d’un mois dans trois villes du canal de Suez particulièrement touchées par les violences, Port-Saïd, Ismaïlia et Suez. Il a imposé le couvre-feu et autorisé l’armée à arrêter des civils.