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Karim Tabbou, emprisonné de septembre 2019 à juillet 2020, est un visage très populaire de la contestation antirégime depuis le début du Hirak il y a plus de deux ans. L’Algérie a enregistré ces dernières semaines, à quelques mois des élections législatives, une recrudescence de la répression et des interpellations des manifestations. Dernièrement, plusieurs organisations algériennes et internationales ont exprimé leursinquiétudes quant à la répression du droit à la liberté d’expression dans ce pays maghrébin. Dans un communiqué publié mercredi, la LADDH a exprimé son inquiétude devant "l'escalade de la répression qui vise toutes les voix de l'opposition et du Hirak". Elle a exhorté le pouvoir à "l'arrêt immédiat du harcèlement et des arrestations arbitraires des militant.e.s pacifiques du Hirak, de la société politique, civile, et des journalistes". Pour sa part, Human Rights Watch a dénoncé, dans son dernier rapport, les autorités algériennes pour leurs répressions continues contre le Hirak et l’emprisonnement des opposants qui demandent plus de démocratie dans le pays.
L’ONG a condamné les peines de prison prononcées à l’encontre de nombreux opposants politiques s’étant exprimés de manière non violente sur les médias sociaux. De son côté, le département d’Etat américain a, dans son rapport sur les droits de l'Homme 2020, dénoncé les violations des libertés civiles et publiques les plus basales dans le pays. Ce document a critiqué les manœuvres du gouvernement pour censurer les médias électroniques, ainsi que lois liberticides adoptées en Algérie, dénonçant d’autres violations des droits humains liées à la torture, la détention arbitraire et au déni d’une réelle justice aux opposants politique.