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“L’évolution du Maroc avait interpellée Feu Mohamed Arkoune. Il y voyait l’émergence d’une nouvelle Andalousie grâce à son ouverture et du fait qu’il voyait les étrangers venir s’y installer”, a affirmé la veuve du philosophe, Mme Tourya Yakoubi.
Il considérait le Maroc comme un exemple et espérait y créer un Institut d’études sur les religions, a-t-elle ajouté, relevant, toutefois, que le défunt regrettait que le Royaume dispose de peu de bibliothèques.
Mme Yakoubi, qui a annoncé que le dernier livre de Mohamed Arkoune “ La question éthique et juridique dans la pensée islamique “ vient tout juste de sortir aux éditions Vrin, a également indiqué qu’elle compte ramener au Maroc la bibliothèque du défunt afin que les chercheurs et les étudiants puissent en tirer profit.
Quant aux relations du penseur avec son pays d’origine, l’Algérie qu’il n’a pas visitée depuis 1991, elle a fait savoir qu’il n’avait “pas de problèmes avec l’Algérie mais le système en place”.
“L’Assemblée nationale algérienne l’avait invité en 2008 mais il a refusé d’y faire le voyage”, a-t-elle affirmé précisant qu’il n’a pas voulu y aller parce que “ce n’est pas l’Algérie qu’il voulait et espérait”.
“Ceci dit, le peuple algérien est très fière de lui tout comme la communauté algérienne en France”, a-t-elle poursuivi, soulignant que Mohamed Arkoune est parti “blessé de ne pas avoir vu son pays tel qu’il voulait qu’il soit”.
Pour sa part, Rachid Ben Zine, Professeur à l’Institut d’études politiques d’Aix en Province (France), a mis en exergue l’ “approche cognitive” adoptée par Mohamed Arkoune dans ses études sur l’Islam et la pensée islamique, soulignant que le défunt n‘a pas toujours été écouté.
Décédé en septembre dernier, le grand islamologue Mohamed Arkoune, qui a formé et initié plusieurs générations d’étudiants à la civilisation arabo-islamique notamment en France et au Maroc, a été inhumé à Casablanca conformément à son souhait.