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L’initiative d’autonomie mettra un terme aux souffrances des femmes séquestrées : Appel à la levée du siège imposé aux camps de Tindouf


MAP
Lundi 22 Mars 2010

L’initiative d’autonomie des provinces du Sud constitue la solution idoine pour mettre un terme au calvaire enduré par les séquestrés dans les camps de Tindouf, notamment les femmes soumises à des formes atroces d’exploitation et de violations de leurs droits, ont souligné samedi les participants à une rencontre tenue à Rabat.
Cette rencontre organisée en solidarité avec les femmes séquestrées de Tindouf, a été initiée par l’Association de la femme sahraouie pour le développement intégré, en partenariat avec l’Association Al-Hibat pour la communauté marocaine à l’étranger, sous le signe «Non aux violations des droits des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf».
Lors de cette rencontre, les participants ont relevé que l’initiative marocaine permettra à ces femmes de jouir des avancées enregistrées au Maroc en matière de développement et de démocratie et de tirer profit des acquis réalisés au profit des femmes, notant que ces acquis ont érigé le Maroc en un modèle en la matière dans les mondes arabe et islamique.
Ils ont appelé les organisations internationales, notamment celles activent dans le domaine des droits de l’Homme, à faire pression sur l’Algérie pour qu’elle ouvre les camps de Tindouf aux observateurs internationaux afin de réaliser une enquête sur la situation des femmes et des enfants dans ces camps et d’effectuer un recensement global de la population séquestrée.
Dans une déclaration à la presse, la présidente de l’Association de la femme sahraouie pour le développement intégré, Fatemato Zaima, a noté que cette rencontre vise à exprimer la solidarité avec des femmes séquestrées et exposées à la torture dans les camps de la honte à Tindouf et à demander aux Nations unies d’œuvrer pour lever le siège imposé à ces camps et permettre à leurs habitants de regagner la mère-patrie, le Maroc. Elle a attiré l’attention sur les souffrances des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf, qui ont été privées de leurs fils, déportés de force par le Polisario, notamment à Cuba.
Pour sa part, le président de l’Association Al Hibat, Abdelouahed Niche, a exprimé la mobilisation constante de la société civile au Maroc et à l’étranger pour défendre les droits des séquestrés de Tindouf et informer la communauté internationale de leur calvaire, imputant la responsabilité de cette situation à l’Algérie et au Polisario.
Il a indiqué que l’initiative marocaine d’autonomie des provinces du Sud représente «la solution unique et idoine pour mettre fin aux souffrances de nos frères sahraouis dans les camps de Tindouf», exprimant sa condamnation des violations des droits de l’Homme commises par le Polisario.
De son côté, la présidente du Forum Azzahrae de la femme marocaine, M. Boutayna Qarouri, a appelé à intervenir d’urgence pour protéger les femmes séquestrées à Tindouf qui vivent dans la pauvreté, persécutées et maltraitées. Elle a souligné que les enfants séquestrés dans les camps de Tindouf, sont privés du droit à la scolarisation, faisant porter la responsabilité de la détérioration de la situation humanitaire à Tindouf à l’Algérie et au Polisario.
S’exprimant à cette occasion, le représentant du ministère de Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Said Fekkak, a dénoncé l’instrumentalisation à des fins politiques des droits de l’Homme par le Polisario et l’Algérie, appelant à l’ouverture des camps de Tindouf pour y enquêter sur les violations des droits de l’Homme.
Il a noté que l’initiative d’autonomie constitue «un tournant historique dans le dossier du Sahara et représente une solution idoine pour résoudre cette question».
Cette rencontre à laquelle prennent part des associations nationales et internationales concernées par la question de la femme, vise à dévoiler les violations passées et présentes des droits des femmes dans les camps de Tindouf.
Organisée en collaboration avec la faculté des sciences relevant de l’Université Mohammed V-Agdal, cette rencontre de solidarité a été marquée par la présentation de témoignages poignants de femmes victimes des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.
Un sit-in était prévu samedi devant le siège des Nations unies à Rabat pour réclamer la libération des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.


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