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Les événements des derniers jours doivent inciter, selon John Kerry, «la Chine, la Russie, le Japon, la Corée du Sud, nous tous, à rester unis et à ne pas ménager nos efforts dans le but de la dénucléarisation».
Jang Song-Thaek, 67 ans, a été arrêté, jugé pour complot et corruption, puis exécuté la semaine dernière. Il était considéré comme le numéro deux du régime et le mentor de son neveu, Kim Jong-Un, qui a succédé à son père à la tête du pays en décembre 2011, à la mort de ce dernier. Tout en reconnaissant que la Corée restait «relativement opaque», le secrétaire d’Etat a indiqué que les Etats-Unis considéraient Kim Jong-Un comme un dirigeant «impulsif, imprévisible, inquiet de sa place dans la structure du pouvoir et en train de manoeuvrer pour éliminer tout concurrent ou adversaire potentiel».
«C’est la nature de cette dictature impitoyable et horrible, et de son manque de confiance en soi», a déclaré le diplomate lors d’un entretien diffusé dimanche soir sur la chaîne américaine ABC. «C’est un signe de mauvais augure, de l’instabilité et du danger qui existent».
Même inquiétude à Séoul, où la présidente Park Geun-Hye a mis en garde lundi contre de possibles «provocations irresponsables» de la part du Nord.
L’exécution de Jang, accompagnée probablement d’une purge, est l’événement politique le plus important en Corée du Nord depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un.
Cette exécution «n’est pas la première», avait indiqué dimanche soir John Kerry. «Nous sommes au courant d’un nombre important d’exécutions ces derniers mois».
La purge souligne, pour le diplomate américain, l’urgence d’une dénucléarisation de la péninsule coréenne et d’une relance des pourparlers à Six (négociations entre les deux Corées, la Chine, la Russie, les Etats-Unis et le Japon) pour convaincre Pyongyang de renoncer à son programme nucléaire en échange d’une aide.