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Or, des penseurs comme Hannah Arendt l’abordent d’un angle différent. Effectivement, dans son ouvrage intitulé Les Considérations morales, la philosophe explique que le rapport à l’identique ne devient compréhensible que dans son rapport à l’autre.
L’identité n’est jamais complètement identique. Elle est différente. Elle est aussi ce qu’elle n’est pas. L’identité est altérité d’une certaine manière: «Car moi, qui articule cet être-conscient-de-moi-même, je suis inévitablement deux-en-un». On pourrait même prolonger la pensée de Hannah Arendt et affirmer qu’on est plusieurs-en-un.
D’où il s’ensuit que le sujet de l’identité n’est pas aussi important qu’il en a l’air. Le moi prête déjà à confusion, on ne peut savoir ce qu’il est tout-à-fait. L’autre, de même, on ne peut pas savoir ce qu’il est exactement.
Ce en conséquence de quoi, Hannah Arendt conclut que ce thème mérite qu’on en rie quelquefois au lieu d’en parler en permanence: «c'est incidemment pour cela que la recherche d'identité tant en vogue est futile».
Dans le même temps, Les considérations morales suscitent des questions basiques, à savoir: Qu’est-ce que le Moi? Qu’est-ce que l’Autre?
Pour peut-être pouvoir y répondre, il faut pour le moins y réfléchir en tenant compte de la différence: «Ce qu'actualise la pensée dans son processus, c'est la différence donnée dans la consciousness».
Najib Allioui